La crise scolaire persiste. Elle risque de prendre des proportions inquiétantes avec cette menace de radiation qui plane sur les enseignants grévistes récalcitrants. A ce sujet, Mamadou Diop Castro, président du Comité du dialogue social à donné son avis sur les ondes de la radio rewmi fm.
» Il faut regretter cet spirale de violences en lieu et place du Dialogue social. Le Comité du dialogue social que je préside avait pris des initiatives et avait obtenu du Premier ministre, après consultation téléphonique, le principe d’une rencontre au ministère de la fonction publique pour voir avec les organisations syndicales qui étaient prêtes à aller à ce rendez vous, comment trouver une issue à la crise. Je constate que le gouvernement ne travaille pas dans cette dynamique de résolution pacifique de la crise mais cherche plutôt à consolider la culture de la confrontation. C’est dans ce cadre qu’il faut placer le communiqué qui parle de perspective de radiation. Il faudrait plutôt aller dans le sens de convoquer cette rencontre que le Premier ministre avait accepté avec le comité du dialogue social, considérer que la crise perdure. Elle affecte le processus éducatif et hypothèque la fin de l’année scolaire. Il faut en finir autour de la table et non dans une perspective de vouloir mettre les enseignants à genoux par cette répression qui ne dit pas son nom.
» Il faut regretter cet spirale de violences en lieu et place du Dialogue social. Le Comité du dialogue social que je préside avait pris des initiatives et avait obtenu du Premier ministre, après consultation téléphonique, le principe d’une rencontre au ministère de la fonction publique pour voir avec les organisations syndicales qui étaient prêtes à aller à ce rendez vous, comment trouver une issue à la crise. Je constate que le gouvernement ne travaille pas dans cette dynamique de résolution pacifique de la crise mais cherche plutôt à consolider la culture de la confrontation. C’est dans ce cadre qu’il faut placer le communiqué qui parle de perspective de radiation. Il faudrait plutôt aller dans le sens de convoquer cette rencontre que le Premier ministre avait accepté avec le comité du dialogue social, considérer que la crise perdure. Elle affecte le processus éducatif et hypothèque la fin de l’année scolaire. Il faut en finir autour de la table et non dans une perspective de vouloir mettre les enseignants à genoux par cette répression qui ne dit pas son nom.