Ce mercredi matin, les habitants de Ouassadou, une commune située au sud-ouest du département, ont manifesté pour exprimer un ensemble de doléances. Jeunes, vieux et femmes, arborant des brassards rouges, ont emprunté la route secondaire reliant Kabendou à la Guinée Bissau en passant par Ouassadou et Nianao. Saliou Kandé, le 2e adjoint au maire et coordonnateur du mouvement, n'a pas mâché ses mots pour alerter la nouvelle équipe gouvernementale du Sénégal.
Lors d'une conférence de presse, il a informé que sa commune regroupe 64 villages et compte 22 000 habitants. Depuis l’indépendance du pays en 1960, le bitumage de ce tronçon de route est devenu une priorité. Longue d'une trentaine de kilomètres, la route est devenue impraticable à cause des nids-de-poule, crevasses et flaques d'eau, ce qui la coupe pratiquement de la RN 6 et des autres localités.
L'obscurité y règne, rendant les activités éducatives nocturnes quasi impossibles. Faute d’électricité, les habitants espéraient sur les 200 lampadaires annoncés pour éclairer au moins les grandes artères de la commune. Cependant, aucune lueur d’espoir ne se profile à l’horizon. À l’ère des nouvelles technologies et de la communication, ils réclament de l’électricité. Pire encore, un seul forage alimente les villages en eau potable : celui de Payoungou est en construction et celui de Kaoné n’est pas fonctionnel.
Selon Saliou Kandé, ce n'est que le début de leur mouvement pour informer les plus hautes autorités du pays de leurs conditions de vie. Ils envisagent d'intensifier leurs actions si rien n'est fait pour leur commune, qui sombre dans la précarité.
Elhadji Lonka Sabaly
Lors d'une conférence de presse, il a informé que sa commune regroupe 64 villages et compte 22 000 habitants. Depuis l’indépendance du pays en 1960, le bitumage de ce tronçon de route est devenu une priorité. Longue d'une trentaine de kilomètres, la route est devenue impraticable à cause des nids-de-poule, crevasses et flaques d'eau, ce qui la coupe pratiquement de la RN 6 et des autres localités.
L'obscurité y règne, rendant les activités éducatives nocturnes quasi impossibles. Faute d’électricité, les habitants espéraient sur les 200 lampadaires annoncés pour éclairer au moins les grandes artères de la commune. Cependant, aucune lueur d’espoir ne se profile à l’horizon. À l’ère des nouvelles technologies et de la communication, ils réclament de l’électricité. Pire encore, un seul forage alimente les villages en eau potable : celui de Payoungou est en construction et celui de Kaoné n’est pas fonctionnel.
Selon Saliou Kandé, ce n'est que le début de leur mouvement pour informer les plus hautes autorités du pays de leurs conditions de vie. Ils envisagent d'intensifier leurs actions si rien n'est fait pour leur commune, qui sombre dans la précarité.
Elhadji Lonka Sabaly