Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Du haut de ses 23 ans, Mariama Djambony Badji, native de la Casamance, cette région du Sud connue pour sa belle verdure, s’investit dans la lutte contre la dégradation de nos écosystèmes.
Pour elle, vivre dans un environnement sûr, propre et durable, est une obligation pour tout un chacun. Elle est déterminée dans cette lutte sacerdotale qu’elle mène depuis des années contre la détérioration de l’environnement, malgré son jeune âge. Sa force : son courage et sa volonté.
Grâce à sa grand-mère, elle est tombée sous le charme des arbres : « Elle m’a amené doucement mais sûrement à l’amour des arbres et m’a très tôt initiée à leur entretien », lance-t-elle. La cour de leur maison est témoin de cette histoire passionnante entre elle et la terre, les tiges et les feuilles.
Pour Mariama, les arbres sont des éléments vitaux dans l’écosystème terrestre. D’ailleurs, elle nous renseigne : « ma grand-mère mettait un fort accent sur l’importance des constructions en milieu Diola, mais surtout l’utilisation du matériau terre ». À l’entendre parler, on sent que ses évasions à travers les livres ont solidifié son amour pour la nature.
D’ailleurs, confie la jeune passionnée : « En grandissant, je lisais beaucoup d’articles sur le réchauffement climatique, la déforestation et j’ai pris davantage conscience de notre rôle pour préserver et sauver l’environnement qui nous entoure ». Pour elle, tous les moyens sont bons pour alerter sur l’urgence climatique.
Ancien membre du club Environnement au collège Saint Ursule (Thiès), Mariama avait participé au Forum social mondial avec une chanson pour sensibiliser sur l’urgence climatique. Aujourd’hui, elle fait partie des 17 jeunes leaders pour la promotion des Objectifs de développement durable, sous la tutelle de l’envoyé spécial des Nations unies pour la jeunesse.
Sa toge enfilée, elle plaide, avec fougue et pertinence, pour la protection de la nature. « Nous organisons des journées de reboisement et de mise en place de potagers dans les lycées, écoles pour échanger, sensibiliser les élèves et surtout les conscientiser sur l’urgence environnementale et leur rôle en tant que jeunes. Ces activités sont associées à des séances de recyclage pour faire des bancs avec des pneus et réutiliser des déchets plastiques pour introduire les notions d’économie circulaire chez les plus jeunes », renseigne-t-elle.
À côté, elle est sur la promotion des matériaux écologiques de construction. Selon la militante écologique, le secteur de la construction représente 40% de la consommation globale d’énergie ; soit 25% des émissions de gaz à effet de serre. La consommation d’énergie dans le bâtiment se fait de la production à l’utilisation en passant par la transformation des matériaux. « Les constructions écologiques permettent de réduire considérablement ce bilan à travers l’utilisation de matériaux naturels tels que la terre crue et le typha, qui sont des matériaux sains et aux grandes propriétés isolantes. De plus, ces matériaux permettent d’assurer le bien-être en réduisant les maladies respiratoires dues à la pollution atmosphérique », fait-elle savoir.
Ingénieure en génie civil, cette passionnée d’environnement a obtenu son baccalauréat S1 en 2016. Elle intègre le cycle Dut Génie civil de l’École supérieure polytechnique de Dakar. Aujourd’hui, elle prépare son mémoire de fin de cycle ingénieur. Parallèlement, elle fait une certification en gestion de projets à Polytech Lille, des formations en entrepreneuriat et leadership pour compléter, dit-elle, sa formation technique en génie civil et s’outiller pour l’aventure entrepreneuriale.
Relativement à la politique environnementale de l’État, elle magnifie les initiatives qui voient le jour de plus en plus et sent la volonté d’améliorer la situation environnementale du pays. Elle constate que les associations de jeunes sont, aujourd’hui, en première ligne pour la protection des écosystèmes à travers des activités à fort impact.
Ainsi, elle croit qu’il serait important d’adopter une démarche inclusive, en donnant la parole aux jeunes à travers des assises ou des rencontres. Et avec la décentralisation, dans les communes, aspirer à une citoyenneté beaucoup plus active en impliquant davantage les Associations sportives et culturelles (Asc) et en accompagnant les initiatives locales. Mariama a des projets qui lui tiennent à cœur et qu’elle voudrait réaliser au profit de la population. Elle veut améliorer les conditions d’études des élèves, pour participer à la réalisation de l’objectif de développement durable 4.
« Remplacer les abris provisoires par des salles de classe en terre crue est un projet qui me tient vraiment à cœur et sur lequel nous travaillons déjà. Nous sommes ouverts au financement », informe-t-elle. Elle songe également à réhabiliter les espaces publics délabrés, en plantant des arbres autour pour verdir les villes et améliorer la qualité de l’air.
Pour elle, vivre dans un environnement sûr, propre et durable, est une obligation pour tout un chacun. Elle est déterminée dans cette lutte sacerdotale qu’elle mène depuis des années contre la détérioration de l’environnement, malgré son jeune âge. Sa force : son courage et sa volonté.
Grâce à sa grand-mère, elle est tombée sous le charme des arbres : « Elle m’a amené doucement mais sûrement à l’amour des arbres et m’a très tôt initiée à leur entretien », lance-t-elle. La cour de leur maison est témoin de cette histoire passionnante entre elle et la terre, les tiges et les feuilles.
Pour Mariama, les arbres sont des éléments vitaux dans l’écosystème terrestre. D’ailleurs, elle nous renseigne : « ma grand-mère mettait un fort accent sur l’importance des constructions en milieu Diola, mais surtout l’utilisation du matériau terre ». À l’entendre parler, on sent que ses évasions à travers les livres ont solidifié son amour pour la nature.
D’ailleurs, confie la jeune passionnée : « En grandissant, je lisais beaucoup d’articles sur le réchauffement climatique, la déforestation et j’ai pris davantage conscience de notre rôle pour préserver et sauver l’environnement qui nous entoure ». Pour elle, tous les moyens sont bons pour alerter sur l’urgence climatique.
Ancien membre du club Environnement au collège Saint Ursule (Thiès), Mariama avait participé au Forum social mondial avec une chanson pour sensibiliser sur l’urgence climatique. Aujourd’hui, elle fait partie des 17 jeunes leaders pour la promotion des Objectifs de développement durable, sous la tutelle de l’envoyé spécial des Nations unies pour la jeunesse.
Sa toge enfilée, elle plaide, avec fougue et pertinence, pour la protection de la nature. « Nous organisons des journées de reboisement et de mise en place de potagers dans les lycées, écoles pour échanger, sensibiliser les élèves et surtout les conscientiser sur l’urgence environnementale et leur rôle en tant que jeunes. Ces activités sont associées à des séances de recyclage pour faire des bancs avec des pneus et réutiliser des déchets plastiques pour introduire les notions d’économie circulaire chez les plus jeunes », renseigne-t-elle.
À côté, elle est sur la promotion des matériaux écologiques de construction. Selon la militante écologique, le secteur de la construction représente 40% de la consommation globale d’énergie ; soit 25% des émissions de gaz à effet de serre. La consommation d’énergie dans le bâtiment se fait de la production à l’utilisation en passant par la transformation des matériaux. « Les constructions écologiques permettent de réduire considérablement ce bilan à travers l’utilisation de matériaux naturels tels que la terre crue et le typha, qui sont des matériaux sains et aux grandes propriétés isolantes. De plus, ces matériaux permettent d’assurer le bien-être en réduisant les maladies respiratoires dues à la pollution atmosphérique », fait-elle savoir.
Ingénieure en génie civil, cette passionnée d’environnement a obtenu son baccalauréat S1 en 2016. Elle intègre le cycle Dut Génie civil de l’École supérieure polytechnique de Dakar. Aujourd’hui, elle prépare son mémoire de fin de cycle ingénieur. Parallèlement, elle fait une certification en gestion de projets à Polytech Lille, des formations en entrepreneuriat et leadership pour compléter, dit-elle, sa formation technique en génie civil et s’outiller pour l’aventure entrepreneuriale.
Relativement à la politique environnementale de l’État, elle magnifie les initiatives qui voient le jour de plus en plus et sent la volonté d’améliorer la situation environnementale du pays. Elle constate que les associations de jeunes sont, aujourd’hui, en première ligne pour la protection des écosystèmes à travers des activités à fort impact.
Ainsi, elle croit qu’il serait important d’adopter une démarche inclusive, en donnant la parole aux jeunes à travers des assises ou des rencontres. Et avec la décentralisation, dans les communes, aspirer à une citoyenneté beaucoup plus active en impliquant davantage les Associations sportives et culturelles (Asc) et en accompagnant les initiatives locales. Mariama a des projets qui lui tiennent à cœur et qu’elle voudrait réaliser au profit de la population. Elle veut améliorer les conditions d’études des élèves, pour participer à la réalisation de l’objectif de développement durable 4.
« Remplacer les abris provisoires par des salles de classe en terre crue est un projet qui me tient vraiment à cœur et sur lequel nous travaillons déjà. Nous sommes ouverts au financement », informe-t-elle. Elle songe également à réhabiliter les espaces publics délabrés, en plantant des arbres autour pour verdir les villes et améliorer la qualité de l’air.