Si un seul mort dans l'attentat de Paris samedi a incité Facebook à introduire une safemark pour que les utilisateurs sains et saufs en informent le réseau, le bilan toujours croissant des victimes palestiniennes dans la bande de Gaza ne semble pousser Facebook à aucune action, comme l'ont indiqué des Gazaouis au correspondant de Sputnik. Pourquoi?
Un mort et quelques blessés poignardés par l'assaillant de Paris il y a deux jours, voilà le bilan qui a poussé Facebook en France à proposer aux utilisateurs de presser sur le bouton «safemark» pour signaler qu'ils étaient en sécurité. Les Palestiniens, eux, n'ont toujours pas de bouton de sécurité, bien que le nombre de victimes dans la bande de Gaza dépasse déjà une cinquantaine en une seule journée.
«Non», a été la seule réponse qu'a obtenue Sputnik en demandant à des Palestiniens qui se trouvent près de la zone où se déchaînent les violences, s'ils recevaient ou pas une proposition du réseau social pour informer leurs contacts qu'ils sont «en sécurité».
Cette réponse est d'autant plus préoccupante en ce lundi 14 mai, journée durant laquelle des milliers de personnes se sont rassemblées à la frontière israélo-gazaouie pour protester contre le transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.
La question fait également surface sur Facebook même où des utilisateurs supposent qu'une telle inaction du réseau est «soit un signal que la safemark de Facebook ne marche pas en Palestine ou bien ils [les Palestiniens] sont en train d'être massacrés». Ce qui est accompagné d'une citation «Le poisson, même dans le filet de pêche, sent toujours la mer» pour rappeler qu'un massacre reste un massacre indépendamment de la manière dont on le traite.
Faut-il en déduire qu'une cinquantaine de morts et plus de 2.000 blessés le long de la frontière de Gaza est moins grave qu'un attentat ou une catastrophe naturelle et que la Palestine est ainsi… en sécurité?
Les Etats-Unis ont inauguré leur ambassade à Jérusalem le 14 mai, jour du 70e anniversaire de la proclamation de l'État d'Israël. De violents heurts ont éclaté dans la matinée de lundi et se sont poursuivis dans l'après-midi le long de la frontière avec la bande de Gaza. Selon le dernier bilan fourni à Sputnik par le représentant des services médicaux gazaouis, Ashraf al-Kidra, 52 Palestiniens ont été tués et plus de 2.400 autres blessés par des soldats israéliens. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Un mort et quelques blessés poignardés par l'assaillant de Paris il y a deux jours, voilà le bilan qui a poussé Facebook en France à proposer aux utilisateurs de presser sur le bouton «safemark» pour signaler qu'ils étaient en sécurité. Les Palestiniens, eux, n'ont toujours pas de bouton de sécurité, bien que le nombre de victimes dans la bande de Gaza dépasse déjà une cinquantaine en une seule journée.
«Non», a été la seule réponse qu'a obtenue Sputnik en demandant à des Palestiniens qui se trouvent près de la zone où se déchaînent les violences, s'ils recevaient ou pas une proposition du réseau social pour informer leurs contacts qu'ils sont «en sécurité».
Cette réponse est d'autant plus préoccupante en ce lundi 14 mai, journée durant laquelle des milliers de personnes se sont rassemblées à la frontière israélo-gazaouie pour protester contre le transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.
La question fait également surface sur Facebook même où des utilisateurs supposent qu'une telle inaction du réseau est «soit un signal que la safemark de Facebook ne marche pas en Palestine ou bien ils [les Palestiniens] sont en train d'être massacrés». Ce qui est accompagné d'une citation «Le poisson, même dans le filet de pêche, sent toujours la mer» pour rappeler qu'un massacre reste un massacre indépendamment de la manière dont on le traite.
Faut-il en déduire qu'une cinquantaine de morts et plus de 2.000 blessés le long de la frontière de Gaza est moins grave qu'un attentat ou une catastrophe naturelle et que la Palestine est ainsi… en sécurité?
Les Etats-Unis ont inauguré leur ambassade à Jérusalem le 14 mai, jour du 70e anniversaire de la proclamation de l'État d'Israël. De violents heurts ont éclaté dans la matinée de lundi et se sont poursuivis dans l'après-midi le long de la frontière avec la bande de Gaza. Selon le dernier bilan fourni à Sputnik par le représentant des services médicaux gazaouis, Ashraf al-Kidra, 52 Palestiniens ont été tués et plus de 2.400 autres blessés par des soldats israéliens. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});