En marge de la table ronde organisée le week-end dernier par le Conseil municipal de Ngoundiane et évoquant l’appel au dialogue national lancé par le président de la République, Mbaye Dione avertit d’emblée
«si les gens se retrouvent le 28 pour discuter des questions nationales et qu’un mois après d’autres se retrouvent dans la rue pour brocarder le régime ou dénoncer le non-respect d’engagements pris, ce n’est pas un dialogue. Le président de la République est le gardien de la Constitution, il est la clé de voûte des institutions, c’est lui qui définit la politique de la Nation. L’appel au dialogue ne devrait pas être un évènement. Dans une démocratie normale, le dialogue doit être permanent. Mais, pour cela, il faut que toutes les parties prenantes reconnaissent l’autorité du président de la République. Un président de la République tire sa légitimité du suffrage universel et, de ce point de vue, il faut lui donner les moyens de gouverner ; mais, à son tour, il doit savoir qu’il n’est plus là pour un clan, mais pour toute la population. Si tous ces principes sont respectés, le dialogue poli- tique ne sera plus un évènement».
Cette parenthèse fermée, le maire de Ngoundiane s’est prononcé sur la question du cumul des mandats qui, selon lui, doit être rationnalisé. «Les gens ne doivent même pas attendre qu’on les démette. Quand quelqu’un cumule des postes politiques, il est déjà sûr dès le départ qu’il ne pourra pas assurer toutes les missions liées à ces charges. Donc, il faut savoir choisir, d’autant plus que la loi donne la liberté d’opter pour deux postes politiques. Deux suffisent largement et je pense même qu’il serait bien de se limiter à un seul poste. Mais, il faut que tout se passe dans le cadre du dialogue, et non sur la base d’un diktat». Mbaye Dione a tenu ces propos, le weekend dernier, en marge d’une table ronde organisée par le Conseil municipal de Ngoundiane.
Le but de cette rencontre est de mettre en synergie les acteurs économiques locaux comme le mouvement des femmes, le conseil local de la jeunesse, les éleveurs, les agriculteurs, les acteurs politiques toutes sensibilités confondues et les partenaires au développement. Douze partenaires comme Plan Sénégal, Heiffer International, l’Office des forages ruraux (Ofor), World education, le Fond de garantie des investissements privés (Fongip), la Direction de l’horticulture entre autres, ont participé aux travaux. A travers cette démarche, le Conseil municipal engage un ambitieux programme de développement communautaire qui vise à atteindre l’autosuffisance alimentaire et à générer des revenus substantiels et, de manière globale, à améliorer considérablement la qualité de vie des populations.
L'As
«si les gens se retrouvent le 28 pour discuter des questions nationales et qu’un mois après d’autres se retrouvent dans la rue pour brocarder le régime ou dénoncer le non-respect d’engagements pris, ce n’est pas un dialogue. Le président de la République est le gardien de la Constitution, il est la clé de voûte des institutions, c’est lui qui définit la politique de la Nation. L’appel au dialogue ne devrait pas être un évènement. Dans une démocratie normale, le dialogue doit être permanent. Mais, pour cela, il faut que toutes les parties prenantes reconnaissent l’autorité du président de la République. Un président de la République tire sa légitimité du suffrage universel et, de ce point de vue, il faut lui donner les moyens de gouverner ; mais, à son tour, il doit savoir qu’il n’est plus là pour un clan, mais pour toute la population. Si tous ces principes sont respectés, le dialogue poli- tique ne sera plus un évènement».
Cette parenthèse fermée, le maire de Ngoundiane s’est prononcé sur la question du cumul des mandats qui, selon lui, doit être rationnalisé. «Les gens ne doivent même pas attendre qu’on les démette. Quand quelqu’un cumule des postes politiques, il est déjà sûr dès le départ qu’il ne pourra pas assurer toutes les missions liées à ces charges. Donc, il faut savoir choisir, d’autant plus que la loi donne la liberté d’opter pour deux postes politiques. Deux suffisent largement et je pense même qu’il serait bien de se limiter à un seul poste. Mais, il faut que tout se passe dans le cadre du dialogue, et non sur la base d’un diktat». Mbaye Dione a tenu ces propos, le weekend dernier, en marge d’une table ronde organisée par le Conseil municipal de Ngoundiane.
Le but de cette rencontre est de mettre en synergie les acteurs économiques locaux comme le mouvement des femmes, le conseil local de la jeunesse, les éleveurs, les agriculteurs, les acteurs politiques toutes sensibilités confondues et les partenaires au développement. Douze partenaires comme Plan Sénégal, Heiffer International, l’Office des forages ruraux (Ofor), World education, le Fond de garantie des investissements privés (Fongip), la Direction de l’horticulture entre autres, ont participé aux travaux. A travers cette démarche, le Conseil municipal engage un ambitieux programme de développement communautaire qui vise à atteindre l’autosuffisance alimentaire et à générer des revenus substantiels et, de manière globale, à améliorer considérablement la qualité de vie des populations.
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