Accusé d’avoir donné un coup à sa collègue députée sud-africaine, Pemmy Majodina, lundi dernier, lors d’une session du parlement panafricain de Johanesbourg, Djibril War, dans une vidéo rendue publique, a livré sa version des faits.
«Lorsqu’on a voulu élire le député qui doit représenter l’Afrique de l’Ouest, un député d’origine malienne a présenté sa candidature. Une candidature assise sur des bases solides. Un député de l’Afrique australe qui a voulu que son candidat soit élu, a voulu nous imposer son forcing. Soutenu par ses collègues, ils ont proféré des insultes à notre égard. Ils ont même formulé des menaces de mort à l’endroit du député malien qui était notre candidat. Ils sont passés à la vitesse supérieure en saccageant les bulletins de vote», explique Me Djibril War. Avant de poursuivre: «Comme je suis le président de la Commission de règlement, J’ai pris mes responsabilités et je me suis approché de la personne qui était la plus insolente et menaçante pour lui administrer la correction qui sied». Au moment de lui administrer la correction, poursuit le parlementaire, «il y avait un de ses compatriotes qui me filmait avec son portable, je lui ai dit d’arrêter».
A l’en croire, non seulement, il n’avait pas accès à la salle, mais aussi il n’avait pas le droit de me filmer. «Il m’a insulté, je l’ai corrigé. Lorsque je lui ai envoyé le coup, la collègue députée de l’Afrique du Sud, la force du coup l’a effleurée. Avec la pression des autres, il a dit que je l’ai agressé. Je lui ai dit : je ne vous ai pas touché, les caméras peuvent en attester», se défend le député de l’Apr. Djibril affirme qu’en bon musulman et en bon sénégalais, «respectueux» de la femme, il lui a présenté les excuses nonobstant toutes les contraintes. Sur les réseaux sociaux, la députée sud-africaine a annoncé une plainte contre Me Djibril War.
Elle accuse le Sénégalais de violences sexistes et a déclaré à la presse qu’elle avait été agressée alors qu’elle tentait d’intervenir dans un combat entre Djibril War et un parlementaire zimbabwéen du nom de Pupurai Togarepi. «J’y suis allée pour faire la paix ; j’essayais de les séparer. C’est à ce stade que j’ai été attaquée par l’honorable Djibril War qui est le président du Règlement», dit-elle.
Magib GAYE
«Lorsqu’on a voulu élire le député qui doit représenter l’Afrique de l’Ouest, un député d’origine malienne a présenté sa candidature. Une candidature assise sur des bases solides. Un député de l’Afrique australe qui a voulu que son candidat soit élu, a voulu nous imposer son forcing. Soutenu par ses collègues, ils ont proféré des insultes à notre égard. Ils ont même formulé des menaces de mort à l’endroit du député malien qui était notre candidat. Ils sont passés à la vitesse supérieure en saccageant les bulletins de vote», explique Me Djibril War. Avant de poursuivre: «Comme je suis le président de la Commission de règlement, J’ai pris mes responsabilités et je me suis approché de la personne qui était la plus insolente et menaçante pour lui administrer la correction qui sied». Au moment de lui administrer la correction, poursuit le parlementaire, «il y avait un de ses compatriotes qui me filmait avec son portable, je lui ai dit d’arrêter».
A l’en croire, non seulement, il n’avait pas accès à la salle, mais aussi il n’avait pas le droit de me filmer. «Il m’a insulté, je l’ai corrigé. Lorsque je lui ai envoyé le coup, la collègue députée de l’Afrique du Sud, la force du coup l’a effleurée. Avec la pression des autres, il a dit que je l’ai agressé. Je lui ai dit : je ne vous ai pas touché, les caméras peuvent en attester», se défend le député de l’Apr. Djibril affirme qu’en bon musulman et en bon sénégalais, «respectueux» de la femme, il lui a présenté les excuses nonobstant toutes les contraintes. Sur les réseaux sociaux, la députée sud-africaine a annoncé une plainte contre Me Djibril War.
Elle accuse le Sénégalais de violences sexistes et a déclaré à la presse qu’elle avait été agressée alors qu’elle tentait d’intervenir dans un combat entre Djibril War et un parlementaire zimbabwéen du nom de Pupurai Togarepi. «J’y suis allée pour faire la paix ; j’essayais de les séparer. C’est à ce stade que j’ai été attaquée par l’honorable Djibril War qui est le président du Règlement», dit-elle.
Magib GAYE