Les énormes difficultés que rencontrent les femmes de la Casamance, de Bignona en particulier, une localité frontalière avec la Gambie, sont évoquées par le président Conseil départemental de Bignona, Mimina Kamara qui se fait le porte-voix des femmes agricultrices et commerçantes qui ont du mal à écouler leurs produits du fait du blocus avec la Gambie. «Quotidiennement, les braves femmes amènent des légumes au niveau de la Gambie.
Ensuite, elles reviennent avec la marchandise. Tout ça est bloqué. Au niveau des gares routières, tout est au ralenti. Il y a sur le plan économique des problèmes, et les gens le sentent. Il faut désenclaver la Casamance», insiste-t-il dans les colonnes du PoPulaire. Une situation déjà tendue, à laquelle va se greffer la panne du bateau Aguen, et l’arrêt, pour révision, du bateau Aline Sitoe Diatta, le 3 mai prochain, ce qui «pourrait asphyxier la Casamance», selon lui.
Car, «Faire 1000 km, c’est compliqué, parce qu’aujourd’hui, c’est la période des mangues, c’est la période des noix d’acajou, et de beaucoup de choses. Et comment il faut faire pour que la production ne se détériore pas ?», s’interroge le responsable politique Apr et secrétaire général de l’Anacim interrogé par Tfm.
Ensuite, elles reviennent avec la marchandise. Tout ça est bloqué. Au niveau des gares routières, tout est au ralenti. Il y a sur le plan économique des problèmes, et les gens le sentent. Il faut désenclaver la Casamance», insiste-t-il dans les colonnes du PoPulaire. Une situation déjà tendue, à laquelle va se greffer la panne du bateau Aguen, et l’arrêt, pour révision, du bateau Aline Sitoe Diatta, le 3 mai prochain, ce qui «pourrait asphyxier la Casamance», selon lui.
Car, «Faire 1000 km, c’est compliqué, parce qu’aujourd’hui, c’est la période des mangues, c’est la période des noix d’acajou, et de beaucoup de choses. Et comment il faut faire pour que la production ne se détériore pas ?», s’interroge le responsable politique Apr et secrétaire général de l’Anacim interrogé par Tfm.