Mœurs: à la fin du mois, les câbleurs et leurs clientes passent au lit....

Vendredi 9 Décembre 2016


 Au Cameroun et surtout dans les centres urbains, les producteurs d’images télévisées communément appelés câbleurs sillonnent les domiciles et les ménages entre 10h et 12h profitant de l’absence des hommes. Que cherchent-ils ?


En réalité, les hommes s’acquittent des frais mensuels du câble, mais leurs épouses appelées à les payer ne versent rien à cause de leurs multiples problèmes et pourtant celles-ci sont adeptes permanentes des séries et feuilletons de Nina Tv, Noolywood, Canal 2, RTL9, TF1 et que savons-nous encore. Pour se tirer donc d’affaire après la coupure juridique du câble, notre femme ira consulter le câbleur de la zone pour la réhabilitation mais sous forme de troc. Nos femmes nous trahissent et nous trompent à notre absence en convertissant les factures impayées du câble avec leurs sexes. Vous utilisez votre femme la nuit pendant que le câbleur l’utilise à 10 heures pourvu que la maison ait les images. Le quotidien des populations moyennes ne rentre pas dans ce ballet mais ceux du ghetto vivent le scénario au jour le jour. Entre 10 heures et 12 heures, ces équipes de jeunes gens parfois mal intentionnés sillonnent les quartiers pour réclamer leurs frais mensuels au titre d’une consommation d’images. Dans le cas contraire, l’on assiste au troc, à l’échange de marchandises de la manière la plus humiliante. Parfois ça se passe à la cuisine, sur le canapé et pourquoi pas sur le lit conjugal ?
Lisez encore
Dans la même rubrique :