Plus d'un mois après les faits, Vladimir Poutine est revenu ce jeudi sur les circonstances du crash qui ont coûté la vie d'Evguéni Prigojine. « Le chef du Comité d'enquête m'a fait un rapport il y a quelques jours. Des fragments de grenades ont été retrouvés dans les corps des victimes de la catastrophe aérienne. Il n'y a pas eu d'impact externe sur l'avion », a déclaré le président russe, lors du forum international de Valdaï, en Russie.
Vladimir Poutine n'a cependant pas précisé comment une ou des grenades auraient pu exploser à bord de l'avion. Il a toutefois jugé que les enquêteurs avaient eu tort de ne pas avoir effectué de tests de dépistage d'alcool et de drogue sur les cadavres des victimes, étant donné les quantités de cocaïne découvertes par le passé dans les locaux de Wagner à Saint-Pétersbourg.
Les enquêteurs, de leurs côtés, ne se sont pas encore exprimés publiquement sur la cause de la chute de l'avion d'Evguéni Prigojine et n'ont pas dit s'ils privilégiaient la piste d'un assassinat, d'un problème technique ou d'une erreur humaine. La seule enquête ouverte jusqu'ici vise des faits de violation des règles de sécurité aérienne.
Une vengeance du Kremlin, selon l'Occident
L'explosion en vol de l'appareil s'est produite deux mois exactement après une brève mutinerie de Wagner contre les chefs militaires russes auxquels Evguéni Prigojine reprochait leur conduite de la guerre en Ukraine. Cette démonstration de force a été largement perçue comme un défi sans précédent au pouvoir de Vladimir Poutine. Evguéni Prigojine était tombé en disgrâce et considéré comme un traître par le président russe Vladimir Poutine.
L'Ukraine et les Occidentaux suspectent une vengeance du Kremlin, une thèse que Moscou rejette. Des responsables américains s'exprimant de manière anonyme disent leur conviction que l'appareil avait été abattu par un missile.
Après la rébellion de Wagner, Vladimir Poutine avait donné aux combattants de Wagner le choix de rejoindre l'armée régulière, de s'exiler en Biélorussie ou de retourner à la vie civile. Selon Vladimir Poutine, « plusieurs milliers de combattants » de Wagner ont signé des contrats d'engagement avec le ministère de la Défense.
(Et avec agences)
Vladimir Poutine n'a cependant pas précisé comment une ou des grenades auraient pu exploser à bord de l'avion. Il a toutefois jugé que les enquêteurs avaient eu tort de ne pas avoir effectué de tests de dépistage d'alcool et de drogue sur les cadavres des victimes, étant donné les quantités de cocaïne découvertes par le passé dans les locaux de Wagner à Saint-Pétersbourg.
Les enquêteurs, de leurs côtés, ne se sont pas encore exprimés publiquement sur la cause de la chute de l'avion d'Evguéni Prigojine et n'ont pas dit s'ils privilégiaient la piste d'un assassinat, d'un problème technique ou d'une erreur humaine. La seule enquête ouverte jusqu'ici vise des faits de violation des règles de sécurité aérienne.
Une vengeance du Kremlin, selon l'Occident
L'explosion en vol de l'appareil s'est produite deux mois exactement après une brève mutinerie de Wagner contre les chefs militaires russes auxquels Evguéni Prigojine reprochait leur conduite de la guerre en Ukraine. Cette démonstration de force a été largement perçue comme un défi sans précédent au pouvoir de Vladimir Poutine. Evguéni Prigojine était tombé en disgrâce et considéré comme un traître par le président russe Vladimir Poutine.
L'Ukraine et les Occidentaux suspectent une vengeance du Kremlin, une thèse que Moscou rejette. Des responsables américains s'exprimant de manière anonyme disent leur conviction que l'appareil avait été abattu par un missile.
Après la rébellion de Wagner, Vladimir Poutine avait donné aux combattants de Wagner le choix de rejoindre l'armée régulière, de s'exiler en Biélorussie ou de retourner à la vie civile. Selon Vladimir Poutine, « plusieurs milliers de combattants » de Wagner ont signé des contrats d'engagement avec le ministère de la Défense.
(Et avec agences)