Mort de Déby : une réunion avec les rebelles du FACT a dégénéré en bataille rangée provoquant son décès

Mardi 20 Avril 2021


Le porte-parole de l’armée Tchadienne, le général Azem Bermandoa Agouna a annoncé ce matin la mort du président de cette République d’Afrique Centrale Idriss Deby, chef de l’État, chef suprême des armées.  

C’est sur le champ de bataille « en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille » qu’il a été blessé puis a succombé à ses blessures. Selon Philippe Chapleau, journaliste français, spécialisé dans les questions de défense, qui donne les détails sur cette mort sur Ouest France, le front en question se situe à 300 km au nord de la capitale N’Djamena.  

Samedi, lit-on sur le site français, d’intenses combats ont opposé l’armée tchadienne et une colonne de rebelles avançant vers la capitale N’Djamena. Ce groupe de rebelles basés en Libye, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), avait progressé en direction du Sud après avoir attaqué un poste frontière. Selon le porte-parole de l’armée Azem Bermendao Agouna, les forces gouvernementales tchadiennes ont stoppé la progression des rebelles lors d’une bataille qui s’est déroulée samedi dans la province de Kanem, à environ 300 km de N’Djamena. Cinq soldats gouvernementaux ont été tués et 36 autres blessés. Du côté des rebelles, qui appartiennent à la même ethnie que le Président, les pertes auraient été beaucoup plus lourdes : N’Djamena parle de plus de 300 rebelles et de 150 prisonniers. 

Des informations difficiles à vérifier. Toutefois, des vidéos montrent des dizaines de rebelles capturés par les troupes gouvernementales, tout comme elles montrent aussi du largage de matériel et de munitions qui n’ont pu être réalisés que par la France.

Lundi soir, une rencontre entre Déby et les chefs des FACT aurait eu lieu à Mao, au nord de la capitale. Cette réunion aurait dégénéré en bataille rangée provoquant la mort de Déby et de quatre de ses généraux.
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