Le secrétaire général de l’alliance des forces de Progrès(AFP), Moustapha Niasse n'est pas du content. Mécontent des choix faits par Macky Sall sur les investitures suite à la publication des listes des candidats investis de la Coalition BBY, Moustapha Niasses sans hésitation dénonce le comportement du président Macky Sall en utilisant des mots acerbes avec un vocabulaire va-t-en guerre.
Le président de l'assemblée nationale est en colère contre le président Macky Sall, au point qu'il a envoyé son comité électoral pour désapprouver les choix faits par Macky Sall sur les listes de Benno. En effet la plupart des progressistes sont dans les positions délicates ou même illégales comme le cas de Zator Mbaye et Cie placé entre 30 et 60e. Le Comité électoral national de l'Alliance des Forces de Progrès s’est réuni le samedi 10 juin 2017. Après examen de ces listes, le Comité électoral national relève et déplore la rupture de la chaîne de concertation, au moment de la phase finale. « Regrettons avec la plus grande fermeté le procédé utilisé, lors du dépôt des listes, avec une omerta organisée pour hypothéquer les intérêts d’un allié constant et crédible qui, dès le 10 mars 2014, a décidé, souverainement, de soutenir le Président Macky Sall, si les données restaient en l’état.
Le Comité électoral national exprime sa désapprobation, sans équivoque, par rapport aux résultats de ces investitures qui ne répondent pas aux principes d’équité et de transparence » dénonce le comité. Abattus, les membres du comité électoral, ont tour à tour énoncer les démarches mafieuses et discourtoises de l’alliance pour la république, qui selon certains militent dans le cadre d’enterrer politiquement l’AFP.
Le coup de Judas de Macky Sall à Niasse
Sur cette de trahison faite par le président Macky Sall sur son allié Moustapha Niasse considéré comme le plus « sûr », le Comité électoral national condamne, avec la plus grande énergie, la décision inique qui a entouré cette procédure, qui s’est effectuée sans concertation, au moment du dépôt des listes. « Il est difficilement compréhensible qu'un candidat, unanimement désigné par l'ensemble des composantes de BBY, comme par exemple à Malem Hodar en la personne du député sortant Cheikh Ndiaye, soit remplacé au dernier moment par un candidat d'un autre parti, décision qui n'a fait l'objet d'aucune consultation. Bien d’autres cas ont été identifiés » souligne le comité électoral national de l’AFP. Le Comité électoral national ajoute que « le Secrétaire général de l'AFP, le Président Moustapha Niasse, ne saurait se satisfaire d’un traitement dont il bénéficierait, si celui-ci n'est pas applicable à son parti, l'Alliance des Forces de Progrès.
Les mises en garde de Niasse
C’est une grande première, depuis 2012 ! C’est la première fois que l’Alliance des forces du progrès élève le ton aussi haut contre une décision du président Macky Sall avec des mises gardes précises et un vocabulaire va-t-en guerre. « Il ressort de cette analyse que rien ni personne ne peut faire perdre à l'AFP son identité. Sous l’éclairage des considérations contenues dans la présente déclaration, l’AFP réaffirme sa volonté de poursuivre les idéaux qui sont à l’origine de sa création et de son fonctionnement, au service du Sénégal, de la paix et de l’unité nationale. Dans cet esprit, les principes intangibles de respect mutuel, entre partenaires, restent sacrés pour l’AFP », a fait savoir le comité. Sur la poursuite de leur alliance avec l’APR, le parti de Moustapha Niasse entretient le flou. « Les instances compétentes poursuivront la réflexion engagée, à partir de ce jour, pour gérer cette situation avec la rigueur qui caractérise le Parti, en toutes circonstances. »
Ibrahima Khalil DIEME
Le président de l'assemblée nationale est en colère contre le président Macky Sall, au point qu'il a envoyé son comité électoral pour désapprouver les choix faits par Macky Sall sur les listes de Benno. En effet la plupart des progressistes sont dans les positions délicates ou même illégales comme le cas de Zator Mbaye et Cie placé entre 30 et 60e. Le Comité électoral national de l'Alliance des Forces de Progrès s’est réuni le samedi 10 juin 2017. Après examen de ces listes, le Comité électoral national relève et déplore la rupture de la chaîne de concertation, au moment de la phase finale. « Regrettons avec la plus grande fermeté le procédé utilisé, lors du dépôt des listes, avec une omerta organisée pour hypothéquer les intérêts d’un allié constant et crédible qui, dès le 10 mars 2014, a décidé, souverainement, de soutenir le Président Macky Sall, si les données restaient en l’état.
Le Comité électoral national exprime sa désapprobation, sans équivoque, par rapport aux résultats de ces investitures qui ne répondent pas aux principes d’équité et de transparence » dénonce le comité. Abattus, les membres du comité électoral, ont tour à tour énoncer les démarches mafieuses et discourtoises de l’alliance pour la république, qui selon certains militent dans le cadre d’enterrer politiquement l’AFP.
Le coup de Judas de Macky Sall à Niasse
Sur cette de trahison faite par le président Macky Sall sur son allié Moustapha Niasse considéré comme le plus « sûr », le Comité électoral national condamne, avec la plus grande énergie, la décision inique qui a entouré cette procédure, qui s’est effectuée sans concertation, au moment du dépôt des listes. « Il est difficilement compréhensible qu'un candidat, unanimement désigné par l'ensemble des composantes de BBY, comme par exemple à Malem Hodar en la personne du député sortant Cheikh Ndiaye, soit remplacé au dernier moment par un candidat d'un autre parti, décision qui n'a fait l'objet d'aucune consultation. Bien d’autres cas ont été identifiés » souligne le comité électoral national de l’AFP. Le Comité électoral national ajoute que « le Secrétaire général de l'AFP, le Président Moustapha Niasse, ne saurait se satisfaire d’un traitement dont il bénéficierait, si celui-ci n'est pas applicable à son parti, l'Alliance des Forces de Progrès.
Les mises en garde de Niasse
C’est une grande première, depuis 2012 ! C’est la première fois que l’Alliance des forces du progrès élève le ton aussi haut contre une décision du président Macky Sall avec des mises gardes précises et un vocabulaire va-t-en guerre. « Il ressort de cette analyse que rien ni personne ne peut faire perdre à l'AFP son identité. Sous l’éclairage des considérations contenues dans la présente déclaration, l’AFP réaffirme sa volonté de poursuivre les idéaux qui sont à l’origine de sa création et de son fonctionnement, au service du Sénégal, de la paix et de l’unité nationale. Dans cet esprit, les principes intangibles de respect mutuel, entre partenaires, restent sacrés pour l’AFP », a fait savoir le comité. Sur la poursuite de leur alliance avec l’APR, le parti de Moustapha Niasse entretient le flou. « Les instances compétentes poursuivront la réflexion engagée, à partir de ce jour, pour gérer cette situation avec la rigueur qui caractérise le Parti, en toutes circonstances. »
Ibrahima Khalil DIEME