La junte au pouvoir au Niger a libéré une cinquantaine de détenus, dont d’anciens ministres du régime renversé en 2023, conformément aux recommandations des assises nationales qui lui ont accordé un mandat de cinq ans.
Parmi les libérés figurent des ex-ministres, un journaliste, un ancien ambassadeur et des militaires condamnés pour des tentatives de coup d’État. Il s'agit de : l'ancien ministre du Pétrole, Mahamane Sani Issoufou, fils de l'ex-président Mahamadou Issoufou (2011-2021) qui a participé aux assises, est remis en liberté.
Kalla Moutari, ancien ministre de la Défense, Ahmed Djidoud, ex-ministre des Finances et Ibrahim Yacoubou qui détenait le portefeuille de l'Energie sont aussi libérés.
Le président du PNDS, l'ancien parti au pouvoir, Foumakoye Gado ainsi que le journaliste Ousmane Toudou sont aussi sur la liste aux côtés de Alat Mogaskia, ex-ambassadeur au Nigeria.
En revanche, l’ancien président Mohamed Bazoum reste séquestré.
Les assises nationales ont également dissous les partis politiques et consolidé le pouvoir du général Abdourahamane Tiani, qui prône le "pardon et la réconciliation".
Depuis le coup d’État, le régime militaire a adopté une politique souverainiste, rompant avec la France, expulsant les troupes étrangères et quittant la Cedeao. Il s’est rapproché du Burkina Faso et du Mali au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), renforçant ses liens avec Moscou.
Malgré ces changements, la lutte contre les attaques jihadistes reste un défi majeur. Le 21 mars, une attaque a causé la mort de 44 civils dans une mosquée du sud-ouest du Niger.
Parmi les libérés figurent des ex-ministres, un journaliste, un ancien ambassadeur et des militaires condamnés pour des tentatives de coup d’État. Il s'agit de : l'ancien ministre du Pétrole, Mahamane Sani Issoufou, fils de l'ex-président Mahamadou Issoufou (2011-2021) qui a participé aux assises, est remis en liberté.
Kalla Moutari, ancien ministre de la Défense, Ahmed Djidoud, ex-ministre des Finances et Ibrahim Yacoubou qui détenait le portefeuille de l'Energie sont aussi libérés.
Le président du PNDS, l'ancien parti au pouvoir, Foumakoye Gado ainsi que le journaliste Ousmane Toudou sont aussi sur la liste aux côtés de Alat Mogaskia, ex-ambassadeur au Nigeria.
En revanche, l’ancien président Mohamed Bazoum reste séquestré.
Les assises nationales ont également dissous les partis politiques et consolidé le pouvoir du général Abdourahamane Tiani, qui prône le "pardon et la réconciliation".
Depuis le coup d’État, le régime militaire a adopté une politique souverainiste, rompant avec la France, expulsant les troupes étrangères et quittant la Cedeao. Il s’est rapproché du Burkina Faso et du Mali au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), renforçant ses liens avec Moscou.
Malgré ces changements, la lutte contre les attaques jihadistes reste un défi majeur. Le 21 mars, une attaque a causé la mort de 44 civils dans une mosquée du sud-ouest du Niger.