La junte au pouvoir en Guinée a annoncé, mardi 1er avril, la tenue d'un référendum sur une nouvelle Constitution le 21 septembre 2025. Cette annonce intervient alors que la transition militaire, en place depuis 2021, a manqué à son engagement initial de rendre le pouvoir aux civils dès 2024.
Dans un décret lu mardi soir sur la télévision publique, le ministre secrétaire général de la présidence, le général Amara Camara, a déclaré : « La date pour la tenue du référendum pour l'adoption de la nouvelle Constitution est fixée au dimanche 21 septembre 2025. » Aucune précision supplémentaire n'a été donnée sur le contenu du projet constitutionnel.
Depuis le coup d'État militaire de septembre 2021 qui a renversé l'ex-président Alpha Condé, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) dirigé par le colonel Mamadi Doumbouya avait promis une transition de courte durée, avant de prolonger le calendrier jusqu'en 2024. Cependant, l'échéance approche et le pouvoir militaire n'a pas encore organisé d'élections pour permettre un retour à un régime civil.
L'annonce du référendum soulève des interrogations sur les intentions réelles de la junte. De nombreux acteurs politiques et de la société civile craignent que cette nouvelle Constitution ne serve à légitimer une prolongation du régime militaire. D'autres, en revanche, considèrent qu'un tel texte pourrait jeter les bases d'une gouvernance plus stable et inclusive.
Une transition sous pression
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ainsi que plusieurs partenaires internationaux ont multiplié les appels à un retour rapide à l'ordre constitutionnel. En février dernier, la CEDEAO avait exprimé son inquiétude quant au respect du calendrier de transition et appelé la junte à présenter un plan clair pour les élections.
D'ici au référendum de septembre 2025, plusieurs étapes restent à franchir, notamment la finalisation du projet constitutionnel, sa validation par les différents acteurs politiques et la mise en place des mécanismes de vote. Le climat politique reste tendu, et l'annonce de ce référendum pourrait raviver les tensions entre la junte et l'opposition, qui réclame des élections sans délai supplémentaire.
Dans un décret lu mardi soir sur la télévision publique, le ministre secrétaire général de la présidence, le général Amara Camara, a déclaré : « La date pour la tenue du référendum pour l'adoption de la nouvelle Constitution est fixée au dimanche 21 septembre 2025. » Aucune précision supplémentaire n'a été donnée sur le contenu du projet constitutionnel.
Depuis le coup d'État militaire de septembre 2021 qui a renversé l'ex-président Alpha Condé, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) dirigé par le colonel Mamadi Doumbouya avait promis une transition de courte durée, avant de prolonger le calendrier jusqu'en 2024. Cependant, l'échéance approche et le pouvoir militaire n'a pas encore organisé d'élections pour permettre un retour à un régime civil.
L'annonce du référendum soulève des interrogations sur les intentions réelles de la junte. De nombreux acteurs politiques et de la société civile craignent que cette nouvelle Constitution ne serve à légitimer une prolongation du régime militaire. D'autres, en revanche, considèrent qu'un tel texte pourrait jeter les bases d'une gouvernance plus stable et inclusive.
Une transition sous pression
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ainsi que plusieurs partenaires internationaux ont multiplié les appels à un retour rapide à l'ordre constitutionnel. En février dernier, la CEDEAO avait exprimé son inquiétude quant au respect du calendrier de transition et appelé la junte à présenter un plan clair pour les élections.
D'ici au référendum de septembre 2025, plusieurs étapes restent à franchir, notamment la finalisation du projet constitutionnel, sa validation par les différents acteurs politiques et la mise en place des mécanismes de vote. Le climat politique reste tendu, et l'annonce de ce référendum pourrait raviver les tensions entre la junte et l'opposition, qui réclame des élections sans délai supplémentaire.