L’ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’inquiète surtout du sort des populations les plus fragilisées. Et, alors que la rupture entre Paris et Bamako est désormais consommée, Oumou Sangaré n’hésite pas à situer les responsabilités, selon sa manière de voir les choses.
« Je suis inquiète. Pour moi, la plus grande crise est identitaire. Nous nous éloignons de nos traditions, de notre culture, de notre grandeur. Nous sommes influencés par des puissances et des cultures étrangères, qui nous ont été imposées. Conséquence, on s’éloigne de nous-mêmes. Nous ne savons plus qui nous sommes », a déclaré l’artiste femme d’affaires.
A suivre la star malienne, la CEDEAO ne joue pas correctement son rôle. « L’embargo économique fragilise les plus démunis. Le peuple malien ne mérite pas cela. Ce n’est pas juste. La Cedeao doit agir quand un pays a besoin d’être accompagné, pas pour l’étouffer davantage. Cette organisation est là pour protéger les chefs d’État, mais certainement pas le peuple, alors que c’est le peuple qu’il faut écouter. C’est un système désolant », a-t-elle lancé.
La démocratie a montré, selon elle, toutes ses limites. « Cela fait plus de vingt ans que l’on est en démocratie, cela ne marche pas. Le système politique que nous avons expérimenté ne nous a menés nulle part.
C’est au peuple de prendre réellement son destin en main, de se réveiller, comme il le fait actuellement en disant non à ces dirigeants corrompus. On a assez vu ces dirigeants. On a vu leurs limites. Je n’aime pas aller sur le terrain politique, car tout y est faux », a affirmé de manière ferme la diva.
(Source : Jeune Afrique)
« Je suis inquiète. Pour moi, la plus grande crise est identitaire. Nous nous éloignons de nos traditions, de notre culture, de notre grandeur. Nous sommes influencés par des puissances et des cultures étrangères, qui nous ont été imposées. Conséquence, on s’éloigne de nous-mêmes. Nous ne savons plus qui nous sommes », a déclaré l’artiste femme d’affaires.
A suivre la star malienne, la CEDEAO ne joue pas correctement son rôle. « L’embargo économique fragilise les plus démunis. Le peuple malien ne mérite pas cela. Ce n’est pas juste. La Cedeao doit agir quand un pays a besoin d’être accompagné, pas pour l’étouffer davantage. Cette organisation est là pour protéger les chefs d’État, mais certainement pas le peuple, alors que c’est le peuple qu’il faut écouter. C’est un système désolant », a-t-elle lancé.
La démocratie a montré, selon elle, toutes ses limites. « Cela fait plus de vingt ans que l’on est en démocratie, cela ne marche pas. Le système politique que nous avons expérimenté ne nous a menés nulle part.
C’est au peuple de prendre réellement son destin en main, de se réveiller, comme il le fait actuellement en disant non à ces dirigeants corrompus. On a assez vu ces dirigeants. On a vu leurs limites. Je n’aime pas aller sur le terrain politique, car tout y est faux », a affirmé de manière ferme la diva.
(Source : Jeune Afrique)