A2FP, une entreprise sénégalaise spécialisée dans la production et la transformation agricole située à Ndoucoumane, dans la région de Thiès, a déclaré avoir subi des pertes estimées à 250 millions de francs CFA en raison de l'ouverture du marché sénégalais aux importations de carottes.
Filiale du groupe Africa Farming, A2FP se consacre à la production de pommes de terre, d’oignons, de piments et de carottes. L’entreprise, également active dans l'import-export, est implantée dans le village de Ndoucoumane, commune de Touba-Toul.
Serigne Issa Diop, directeur du système d’information de la société, a expliqué que l'ouverture du marché aux importations de carottes a entraîné des pertes considérables, forçant l'arrêt des récoltes sur 15 hectares. Initialement, 25 hectares étaient destinés à la récolte, mais seulement 10 hectares ont pu être exploités avant que le marché local ne soit ouvert aux importations.
La commercialisation des 10 hectares récoltés a coïncidé avec cette ouverture, entraînant une mévente et un pourrissement de la production, ce qui a causé un manque à gagner évalué à 250 millions de francs CFA.
Diop a souligné le paradoxe de la situation : alors que l'importation de carottes était permise, une autre société du groupe Africa Farming avait 1440 tonnes d'oignons bloquées au Port autonome de Dakar en raison de la fermeture du marché aux oignons importés.
Il a déploré que la décision de rouvrir le marché aux importations de carottes ait des conséquences néfastes pour les producteurs locaux, notant que le prix du kilogramme de carottes locales est de 600 francs, contre 3000 francs pour les carottes importées.
Pour limiter ses pertes, A2FP a décidé d'arrêter temporairement la récolte sur les 15 hectares restants, dont la production attendue est de 600 tonnes. L'entreprise a également entamé des discussions avec les autorités compétentes pour trouver des solutions à cette situation.
Serigne Issa Diop a averti que si la situation perdure, les emplois de 1000 prestataires et 70 employés permanents seront en danger. Il a également rappelé que les activités de la société représentent une source de revenus essentielle pour des milliers de familles sénégalaises, en plus des « sommes considérables » qu'elle injecte dans l'économie nationale.
L'entreprise prévoit de cultiver 400 hectares avec des cultures comme la pomme de terre et l'oignon et souhaite éviter de se retrouver à nouveau confrontée à une telle situation.
APS
Filiale du groupe Africa Farming, A2FP se consacre à la production de pommes de terre, d’oignons, de piments et de carottes. L’entreprise, également active dans l'import-export, est implantée dans le village de Ndoucoumane, commune de Touba-Toul.
Serigne Issa Diop, directeur du système d’information de la société, a expliqué que l'ouverture du marché aux importations de carottes a entraîné des pertes considérables, forçant l'arrêt des récoltes sur 15 hectares. Initialement, 25 hectares étaient destinés à la récolte, mais seulement 10 hectares ont pu être exploités avant que le marché local ne soit ouvert aux importations.
La commercialisation des 10 hectares récoltés a coïncidé avec cette ouverture, entraînant une mévente et un pourrissement de la production, ce qui a causé un manque à gagner évalué à 250 millions de francs CFA.
Diop a souligné le paradoxe de la situation : alors que l'importation de carottes était permise, une autre société du groupe Africa Farming avait 1440 tonnes d'oignons bloquées au Port autonome de Dakar en raison de la fermeture du marché aux oignons importés.
Il a déploré que la décision de rouvrir le marché aux importations de carottes ait des conséquences néfastes pour les producteurs locaux, notant que le prix du kilogramme de carottes locales est de 600 francs, contre 3000 francs pour les carottes importées.
Pour limiter ses pertes, A2FP a décidé d'arrêter temporairement la récolte sur les 15 hectares restants, dont la production attendue est de 600 tonnes. L'entreprise a également entamé des discussions avec les autorités compétentes pour trouver des solutions à cette situation.
Serigne Issa Diop a averti que si la situation perdure, les emplois de 1000 prestataires et 70 employés permanents seront en danger. Il a également rappelé que les activités de la société représentent une source de revenus essentielle pour des milliers de familles sénégalaises, en plus des « sommes considérables » qu'elle injecte dans l'économie nationale.
L'entreprise prévoit de cultiver 400 hectares avec des cultures comme la pomme de terre et l'oignon et souhaite éviter de se retrouver à nouveau confrontée à une telle situation.
APS