Le coordinateur de l’Alliance des Jeunesses Républicaines de la Casamance (AJERCA), El Hadji SARR, dans cet entretien qu’il nous a accordé, a dénoncé les attaques infondées contre le ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang. Sur un autre registre, il valide les plaintes de Franck Timis contre l’opposition.
Comment votre Mouvement compte-t-il soutenir le Président de la République pour sa réélection en 2019 ?
Nous avons décidé d’entamer les réunions et les sensibilisations dès la semaine prochaine, en partenariat avec le mouvement And Faalaat Macky Sall Ak Doudou Ka, qui est un mouvement d’envergure nationale et bien implanté en Casamance. Nous sillonnerons les différents départements de la région naturelle de la Casamance pour expliquer et défendre les actions du Président de la République. Notre objectif, c’est de défendre son bilan et de lui assurer une victoire aux prochaines joutes électorales dans cette partie Sud. Dans cette sensibilisation, nous misons sur la jeunesse et les femmes.
Etes-vous pour la marche de l’opposition selon qui, rien ne marche dans ce pays depuis que votre mentor est à la tête de cette nation ?
Je suis pour cette marche et le Président de la République, qui le connait, est un démocrate. Nous étions avec lui dans l’opposition. Pendant ce temps, nous avons marché partout au Sénégal et à l’étranger avec lui pour instaurer la démocratie dans ce pays. Ce n’est pas maintenant qu’on va tout foudre à l’air. L’opposition est dans son droit de s’opposer et nous allons suivre tout cela et ensuite apporter des réponses adéquates.
Pourtant, une autre structure de membres de l’APR avait appelé à marcher contre la manifestation de l’opposition. Pourquoi vous vous démarquez de cette position ?
Je ne suis pas d’accord sur ces genres de manœuvres. Les jeunesses sont souvent des fers de lance des partis politiques. Si on veut défendre le Président de la République Macky Sall, nous ne devons pas être des réactionnaires. C’est-à-dire on ne doit pas attendre que l’opposition programme sa marche pour qu’on se rappelle que nous avons aussi le droit de marcher pour vanter les mérites du Président de la République à travers ses réalisations, parce que le Chef de l’Etat ne souffre pas d’un bilan. Il faut aller au fin fond de la Casamance pour se rendre compte de ses réalisations à travers des projets du PPCD et du PRODAC. Franchement, on doit éviter que nos adversaires occupent le terrain pour se rappeler que devrions aussi marcher.
On a constaté ces dernières semaines des querelles entre responsables apéristes. Le ministre de la Jeunesse et la Cojer et Mame Mbaye Niang et Aliou Sall. Êtes-vous à l’aise dans cette situation qui n’honore pas votre parti ?
Ce n’est pas une nouveauté au Sénégal, et cette situation n’arrange personne. Mais il faut savoir mettre le doigt là où ça fait mal. Mame Mbaye Niang est un ministre de la république et non d’une structure de jeunesse. Madame Thérèse Faye dirige une structure de jeunesse de l’APR, si chacun jouait son rôle, il n’y aurait jamais eu de problème. Mais connaissant bien le ministre, je peux vous dire qu’il n’a aucun problème avec personne et il est bien apprécié par la jeunesse sénégalaise.
Mais il est pourtant contesté par les jeunes de la COJER que dirige Thérèse Faye. N’est pas une preuve de plus ?
La Cojer est large, ce n’est un groupuscule de personnes qui se trouvent à Dakar seulement. Et tous les jours, certains passent dans le bureau de Thérèse pour chanter ses louanges (Tout ce que vous êtes en train de faire est bien). Mais je suis convaincu que 90% des jeunes de ce pays, approuvent les démarches du ministre. Ce ne sont pas des paroles en l’air. J’étais à côté du ministre quand il faisait le tour de tous les départements du Sénégal pendant les vacances citoyennes.Nous avons vu l’adhésion de cette jeunesse à la politique d’emplois du ministre, qui a prêté une oreille attentive à cette jeunesse sénégalaise. Il a certainement des problèmes avec ceux qui pensent que le ministre doit composer seulement avec eux. Ce n’est pas ça la République.
Ton ami est aussi en bisbille avec le petit frère du Président de la République. Est-ce que en réalité ce n’est pas lui le problème ?
Non. Dans cette affaire il y a eu un malentendu. Le ministre l’a dit et redit, qu’il n’a jamais porté d’accusation contre son frère de parti Aliou Sall. Et je salue la lucidité d’Aliou Sall. Il a géré cette situation; que certains voulaient utiliser comme fin de campagne pour installer une crise au sommet de l’Etat. Mais je suis certain qu’ils vont se retrouver car ces deux responsables œuvrent pour la réélection du Président de la République.
Justement Aliou Sall a été cité dans une affaire de contrats de pétrole. Comment appréciez-vous ce débat ?
Franchement dans ce pays, il faut que les gens apprennent à être sérieux. Ce n’est pas parce que nous sommes dans l’opposition que nous devrions raconter tout ce qui nous tombe sur la tête. Aliou Sal est un père de famille et maire d’une localité. Et les gens doivent penser à cela, quand il cite le nom d’Aliou Sall dans les affaires nébuleuses sans aucune preuve, il faut penser à la suite. Que les gens se préparent à rendre compte aux propos qu’ils tiennent. Tout ressassement, le journaliste Adama Gaye qui est devenu une gangrène sur les réseaux sociaux, s’est permis de menacer le Chef de l’État, en disant : « si je parle, tu vas tomber » et jusqu’à présent, il n’a pas parlé. Tout cela n’est pas normal.
Et la plainte de Frank contre l’opposition sénégalaise. Une insulte selon certains ?
Il ne faut pas que les gens versent dans les considérations à la limite raciste. Je pense que nous sommes dans un pays de droit. Cela se passe partout dans ce monde, nos concitoyens saisissent la justice des pays où ils résident s’ils se sentent menacés ou diffamés.
Entretien réalisé par Ibrahima Khalil DIEME
Comment votre Mouvement compte-t-il soutenir le Président de la République pour sa réélection en 2019 ?
Nous avons décidé d’entamer les réunions et les sensibilisations dès la semaine prochaine, en partenariat avec le mouvement And Faalaat Macky Sall Ak Doudou Ka, qui est un mouvement d’envergure nationale et bien implanté en Casamance. Nous sillonnerons les différents départements de la région naturelle de la Casamance pour expliquer et défendre les actions du Président de la République. Notre objectif, c’est de défendre son bilan et de lui assurer une victoire aux prochaines joutes électorales dans cette partie Sud. Dans cette sensibilisation, nous misons sur la jeunesse et les femmes.
Etes-vous pour la marche de l’opposition selon qui, rien ne marche dans ce pays depuis que votre mentor est à la tête de cette nation ?
Je suis pour cette marche et le Président de la République, qui le connait, est un démocrate. Nous étions avec lui dans l’opposition. Pendant ce temps, nous avons marché partout au Sénégal et à l’étranger avec lui pour instaurer la démocratie dans ce pays. Ce n’est pas maintenant qu’on va tout foudre à l’air. L’opposition est dans son droit de s’opposer et nous allons suivre tout cela et ensuite apporter des réponses adéquates.
Pourtant, une autre structure de membres de l’APR avait appelé à marcher contre la manifestation de l’opposition. Pourquoi vous vous démarquez de cette position ?
Je ne suis pas d’accord sur ces genres de manœuvres. Les jeunesses sont souvent des fers de lance des partis politiques. Si on veut défendre le Président de la République Macky Sall, nous ne devons pas être des réactionnaires. C’est-à-dire on ne doit pas attendre que l’opposition programme sa marche pour qu’on se rappelle que nous avons aussi le droit de marcher pour vanter les mérites du Président de la République à travers ses réalisations, parce que le Chef de l’Etat ne souffre pas d’un bilan. Il faut aller au fin fond de la Casamance pour se rendre compte de ses réalisations à travers des projets du PPCD et du PRODAC. Franchement, on doit éviter que nos adversaires occupent le terrain pour se rappeler que devrions aussi marcher.
On a constaté ces dernières semaines des querelles entre responsables apéristes. Le ministre de la Jeunesse et la Cojer et Mame Mbaye Niang et Aliou Sall. Êtes-vous à l’aise dans cette situation qui n’honore pas votre parti ?
Ce n’est pas une nouveauté au Sénégal, et cette situation n’arrange personne. Mais il faut savoir mettre le doigt là où ça fait mal. Mame Mbaye Niang est un ministre de la république et non d’une structure de jeunesse. Madame Thérèse Faye dirige une structure de jeunesse de l’APR, si chacun jouait son rôle, il n’y aurait jamais eu de problème. Mais connaissant bien le ministre, je peux vous dire qu’il n’a aucun problème avec personne et il est bien apprécié par la jeunesse sénégalaise.
Mais il est pourtant contesté par les jeunes de la COJER que dirige Thérèse Faye. N’est pas une preuve de plus ?
La Cojer est large, ce n’est un groupuscule de personnes qui se trouvent à Dakar seulement. Et tous les jours, certains passent dans le bureau de Thérèse pour chanter ses louanges (Tout ce que vous êtes en train de faire est bien). Mais je suis convaincu que 90% des jeunes de ce pays, approuvent les démarches du ministre. Ce ne sont pas des paroles en l’air. J’étais à côté du ministre quand il faisait le tour de tous les départements du Sénégal pendant les vacances citoyennes.Nous avons vu l’adhésion de cette jeunesse à la politique d’emplois du ministre, qui a prêté une oreille attentive à cette jeunesse sénégalaise. Il a certainement des problèmes avec ceux qui pensent que le ministre doit composer seulement avec eux. Ce n’est pas ça la République.
Ton ami est aussi en bisbille avec le petit frère du Président de la République. Est-ce que en réalité ce n’est pas lui le problème ?
Non. Dans cette affaire il y a eu un malentendu. Le ministre l’a dit et redit, qu’il n’a jamais porté d’accusation contre son frère de parti Aliou Sall. Et je salue la lucidité d’Aliou Sall. Il a géré cette situation; que certains voulaient utiliser comme fin de campagne pour installer une crise au sommet de l’Etat. Mais je suis certain qu’ils vont se retrouver car ces deux responsables œuvrent pour la réélection du Président de la République.
Justement Aliou Sall a été cité dans une affaire de contrats de pétrole. Comment appréciez-vous ce débat ?
Franchement dans ce pays, il faut que les gens apprennent à être sérieux. Ce n’est pas parce que nous sommes dans l’opposition que nous devrions raconter tout ce qui nous tombe sur la tête. Aliou Sal est un père de famille et maire d’une localité. Et les gens doivent penser à cela, quand il cite le nom d’Aliou Sall dans les affaires nébuleuses sans aucune preuve, il faut penser à la suite. Que les gens se préparent à rendre compte aux propos qu’ils tiennent. Tout ressassement, le journaliste Adama Gaye qui est devenu une gangrène sur les réseaux sociaux, s’est permis de menacer le Chef de l’État, en disant : « si je parle, tu vas tomber » et jusqu’à présent, il n’a pas parlé. Tout cela n’est pas normal.
Et la plainte de Frank contre l’opposition sénégalaise. Une insulte selon certains ?
Il ne faut pas que les gens versent dans les considérations à la limite raciste. Je pense que nous sommes dans un pays de droit. Cela se passe partout dans ce monde, nos concitoyens saisissent la justice des pays où ils résident s’ils se sentent menacés ou diffamés.
Entretien réalisé par Ibrahima Khalil DIEME