Le pape François a une nouvelle fois dénoncé la "cruauté" des frappes israéliennes contre Gaza, après ses premières déclarations samedi, suscitant des réactions irritées de la diplomatie israélienne. Le dimanche 22 décembre 2024, lors de la prière dominicale, il a exprimé sa douleur face aux attaques à Gaza, évoquant des enfants tués et des bombardements d’écoles et d’hôpitaux.
Ces déclarations font suite à un discours du pape le jour précédent, où il avait condamné l'attaque d'une famille palestinienne, qui a fait sept victimes, principalement des enfants. La réaction israélienne n'a pas tardé : le ministère israélien des Affaires étrangères a accusé le pape d’avoir "deux poids, deux mesures" et de faire abstraction du contexte de la lutte d’Israël contre le terrorisme jihadiste. Selon Israël, la véritable cruauté réside dans les actions des terroristes, qui se cachent derrière les enfants et commettent des actes de violence, y compris la prise d’otages.
Ces critiques du pape marquent un changement de ton notable, abandonnant une certaine neutralité politique. François avait précédemment dénoncé des violences similaires en Ukraine et à Gaza, et avait évoqué la situation à Gaza en termes de génocide dans un livre récemment publié.
Depuis le début du conflit à Gaza, qui a suivi l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la situation humanitaire s'est gravement détériorée, avec plus de 45.000 morts palestiniens et plus de 1.200 israéliens tués, dont de nombreux civils.
Ces déclarations font suite à un discours du pape le jour précédent, où il avait condamné l'attaque d'une famille palestinienne, qui a fait sept victimes, principalement des enfants. La réaction israélienne n'a pas tardé : le ministère israélien des Affaires étrangères a accusé le pape d’avoir "deux poids, deux mesures" et de faire abstraction du contexte de la lutte d’Israël contre le terrorisme jihadiste. Selon Israël, la véritable cruauté réside dans les actions des terroristes, qui se cachent derrière les enfants et commettent des actes de violence, y compris la prise d’otages.
Ces critiques du pape marquent un changement de ton notable, abandonnant une certaine neutralité politique. François avait précédemment dénoncé des violences similaires en Ukraine et à Gaza, et avait évoqué la situation à Gaza en termes de génocide dans un livre récemment publié.
Depuis le début du conflit à Gaza, qui a suivi l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la situation humanitaire s'est gravement détériorée, avec plus de 45.000 morts palestiniens et plus de 1.200 israéliens tués, dont de nombreux civils.