La Chine n’est pas épargnée par l’enquête « Panama Papers ». Plusieurs personnalités et proches du clan présidentiel figurent en bonne place sur la liste de ceux qui auraient dissimulé leurs actifs dans des paradis fiscaux via des sociétés-écrans. Des révélations vite censurées sur l'Internet chinois, car susceptibles de semer encore un peu plus le doute sur la lutte anti-corruption menée tambour battant par Pékin.
Jouer au golf, se délecter de cognac, avoir une maîtresse ou un chauffeur privé. Toutes ces « extravagances » sont bannies par le Parti communiste chinois, qui demande à tout camarade d’être un « champion de simplicité ». Mais ce code de conduite fait visiblement l’impasse sur les proches du régime et leurs fortunes cachées à l’étranger.
L’enquête publiée notamment par Le Monde épingle par exemple le beau-frère du président Xi Jinping, le richissime homme d’affaire Deng Jiagui. En 2009, alors que Xi était déjà membre du « saint des saints » du Parti, Deng serait devenu l’actionnaire unique de deux sociétés-écrans dans les Îles Vierges britanniques.
« Zéro tolérance » contre les abus
Autre nom sur la liste compromettante : Li Xiaolin, fille de l’ex-Premier ministre Li Peng, surnommé la « reine du pouvoir » pour avoir occupé un poste-clé dans une société d’Etat. Elle et son mari auraient été les seuls bénéficiaires d’une certaine fondation « Silo » au Liechtenstein.
Quant à Jasmine Li, petite-fille de l’ex-numéro 4 du PCC et membre de la « jet set » chinoise, elle aurait eu la mainmise sur plusieurs entreprises en Chine, via des sociétés « off shore ». Des révélations embarrassantes pour Pékin, qui a promis « zéro tolérance » contre tout abus de pouvoir.
Jouer au golf, se délecter de cognac, avoir une maîtresse ou un chauffeur privé. Toutes ces « extravagances » sont bannies par le Parti communiste chinois, qui demande à tout camarade d’être un « champion de simplicité ». Mais ce code de conduite fait visiblement l’impasse sur les proches du régime et leurs fortunes cachées à l’étranger.
L’enquête publiée notamment par Le Monde épingle par exemple le beau-frère du président Xi Jinping, le richissime homme d’affaire Deng Jiagui. En 2009, alors que Xi était déjà membre du « saint des saints » du Parti, Deng serait devenu l’actionnaire unique de deux sociétés-écrans dans les Îles Vierges britanniques.
« Zéro tolérance » contre les abus
Autre nom sur la liste compromettante : Li Xiaolin, fille de l’ex-Premier ministre Li Peng, surnommé la « reine du pouvoir » pour avoir occupé un poste-clé dans une société d’Etat. Elle et son mari auraient été les seuls bénéficiaires d’une certaine fondation « Silo » au Liechtenstein.
Quant à Jasmine Li, petite-fille de l’ex-numéro 4 du PCC et membre de la « jet set » chinoise, elle aurait eu la mainmise sur plusieurs entreprises en Chine, via des sociétés « off shore ». Des révélations embarrassantes pour Pékin, qui a promis « zéro tolérance » contre tout abus de pouvoir.