Un point de presse tenu le samedi dernier à Bruxelles par la coordination élue de Pastef Belgique a rassemblé un grand nombre de militants venus de différentes provinces du royaume. Quatre des sept sections du pays étaient présentes, témoignant de l’ampleur des tensions qui secouent le parti en Belgique.
Les militants ont profité de cette rencontre pour dénoncer plusieurs irrégularités : l'annulation arbitraire de l'élection interne de mai 2023, la non-transmission de certaines candidatures aux élections législatives de novembre 2024, des exclusions jugées abusives au sein de la coordination, une gestion financière opaque, ainsi que des violations du principe fondateur du parti, « Jub Jubal Jubanti ». Face à cette situation qu’ils qualifient de « grave et désastreuse », ils demandent l’intervention directe du président Ousmane Sonko et l’envoi d’une commission neutre pour arbitrer le conflit.
Des accusations lourdes pèsent sur Samba Diouf, député de la diaspora, dont la gestion est remise en cause. Pour ces militants, le slogan « Jub Jubal Jubanti » ne doit pas rester une simple devise, mais être appliqué avec rigueur.
Un attachement indéfectible au leadership de Sonko et Diomaye
Malgré la colère et les tensions internes, les militants ont réaffirmé leur loyauté envers le duo Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette fidélité témoigne de leur engagement à sauver Pastef malgré les crises.
La conférence de presse, organisée en collaboration avec les sections Pastef Bruxelles II, Pastef Anvers, Pastef Mons et la cellule de Liège, a servi de tribune pour exprimer les frustrations accumulées depuis plusieurs mois.
Alphonse Diédhiou, candidat ex-aequo à l’élection interne de mai 2023, a exprimé son désarroi : « Nous n’avons pas eu d’autre choix que d’organiser ce point de presse pour exprimer la frustration des militants. Nous avons frappé à toutes les portes en vain. Nous travaillons pour l’éthique et condamnons l’injustice. »
En 2022, sur recommandation du président Bassirou Diomaye Faye et du président El Malick Ndiaye, tous deux de passage en Belgique, un consensus avait été trouvé pour organiser des élections en 2023. Une commission électorale dirigée par El Bara Diène avait alors fixé des critères acceptés par toutes les parties.
Toutefois, à la surprise générale, les résultats tant attendus de l’élection de 2023 ont été annulés par le Secrétaire national chargé de la diaspora, exacerbant les tensions internes. Cette décision est perçue comme une grave entorse aux principes démocratiques du parti.
Face aux persécutions subies par Pastef sous l’ancien régime, les militants avaient initialement privilégié des recours internes et repoussé la tenue de ce point de presse. Cependant, en l’absence de réponse, ils ont jugé nécessaire de briser le silence.
Un appel pressant à la direction du parti
Saly Djiba, responsable de Pastef Anvers, a lancé un appel aux dirigeants du parti : « Il est urgent de trouver une solution à la léthargie et à la frustration qui minent les rangs de Pastef en Belgique. »
D’autres intervenants, dont Marietou Diop alias Mamy Sonko (Cellule de Liège), Momar Fall Oscar (Bruxelles), Djigui Bathily (Mons) et Joseph Mendy (communication de la coordination élue), ont insisté sur l'importance de préserver l’unité et la transparence au sein du parti. Selon eux, ces valeurs sont essentielles pour maintenir la crédibilité et le dynamisme de Pastef, particulièrement au sein de la diaspora, qui joue un rôle clé dans la base électorale du parti.
Amath Tall, membre de la commission électorale, a apporté son témoignage au nom de son président El Bara Diène, affirmant que l’élection de 2023 s’était déroulée dans des conditions transparentes et démocratiques.
Enfin, les militants demandent un audit financier des comptes de Pastef Belgique pour clarifier ce qu’ils qualifient de « gonflement volontaire des chiffres financiers à des fins politiciennes ».
Un du parti, qui devra arbitrer et redonner espoir à des militants engagés, mais visiblement à bout de patience.
Les militants ont profité de cette rencontre pour dénoncer plusieurs irrégularités : l'annulation arbitraire de l'élection interne de mai 2023, la non-transmission de certaines candidatures aux élections législatives de novembre 2024, des exclusions jugées abusives au sein de la coordination, une gestion financière opaque, ainsi que des violations du principe fondateur du parti, « Jub Jubal Jubanti ». Face à cette situation qu’ils qualifient de « grave et désastreuse », ils demandent l’intervention directe du président Ousmane Sonko et l’envoi d’une commission neutre pour arbitrer le conflit.
Des accusations lourdes pèsent sur Samba Diouf, député de la diaspora, dont la gestion est remise en cause. Pour ces militants, le slogan « Jub Jubal Jubanti » ne doit pas rester une simple devise, mais être appliqué avec rigueur.
Un attachement indéfectible au leadership de Sonko et Diomaye
Malgré la colère et les tensions internes, les militants ont réaffirmé leur loyauté envers le duo Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette fidélité témoigne de leur engagement à sauver Pastef malgré les crises.
La conférence de presse, organisée en collaboration avec les sections Pastef Bruxelles II, Pastef Anvers, Pastef Mons et la cellule de Liège, a servi de tribune pour exprimer les frustrations accumulées depuis plusieurs mois.
Alphonse Diédhiou, candidat ex-aequo à l’élection interne de mai 2023, a exprimé son désarroi : « Nous n’avons pas eu d’autre choix que d’organiser ce point de presse pour exprimer la frustration des militants. Nous avons frappé à toutes les portes en vain. Nous travaillons pour l’éthique et condamnons l’injustice. »
En 2022, sur recommandation du président Bassirou Diomaye Faye et du président El Malick Ndiaye, tous deux de passage en Belgique, un consensus avait été trouvé pour organiser des élections en 2023. Une commission électorale dirigée par El Bara Diène avait alors fixé des critères acceptés par toutes les parties.
Toutefois, à la surprise générale, les résultats tant attendus de l’élection de 2023 ont été annulés par le Secrétaire national chargé de la diaspora, exacerbant les tensions internes. Cette décision est perçue comme une grave entorse aux principes démocratiques du parti.
Face aux persécutions subies par Pastef sous l’ancien régime, les militants avaient initialement privilégié des recours internes et repoussé la tenue de ce point de presse. Cependant, en l’absence de réponse, ils ont jugé nécessaire de briser le silence.
Un appel pressant à la direction du parti
Saly Djiba, responsable de Pastef Anvers, a lancé un appel aux dirigeants du parti : « Il est urgent de trouver une solution à la léthargie et à la frustration qui minent les rangs de Pastef en Belgique. »
D’autres intervenants, dont Marietou Diop alias Mamy Sonko (Cellule de Liège), Momar Fall Oscar (Bruxelles), Djigui Bathily (Mons) et Joseph Mendy (communication de la coordination élue), ont insisté sur l'importance de préserver l’unité et la transparence au sein du parti. Selon eux, ces valeurs sont essentielles pour maintenir la crédibilité et le dynamisme de Pastef, particulièrement au sein de la diaspora, qui joue un rôle clé dans la base électorale du parti.
Amath Tall, membre de la commission électorale, a apporté son témoignage au nom de son président El Bara Diène, affirmant que l’élection de 2023 s’était déroulée dans des conditions transparentes et démocratiques.
Enfin, les militants demandent un audit financier des comptes de Pastef Belgique pour clarifier ce qu’ils qualifient de « gonflement volontaire des chiffres financiers à des fins politiciennes ».
Un du parti, qui devra arbitrer et redonner espoir à des militants engagés, mais visiblement à bout de patience.