Les Philippins ont élu le populiste Rodrigo Duterte à la tête de leur pays, lundi. Parfois comparé à Donald Trump, le nouveau président a mené une campagne agressive, promettant notamment de tuer des milliers de criminels.
Le candidat populiste Rodrigo Duterte a remporté lundi 9 mai l'élection présidentielle philippine, selon un organisme de contrôle du scrutin. "C'est avec humilité, une extrême humilité, que j'accepte ceci, ce mandat du peuple", a-t-il déclaré depuis Davao, la grande ville du sud dont il est maire depuis presque 20 ans.
Tout au long de sa campagne, Rodrigo Duterte, 71 ans, n'a pas mâché ses mots contre les élites politiques. Ses attaques et le ton agressif de ses discours lui ont valu d'être comparé à Donald Trump, qui a dominé contre toute attente les primaires du Parti républicain aux États-Unis. Le nouveau président philippin a, par exemple, promis de tuer des milliers de criminels afin d'éradiquer le crime et la corruption, séduisant ainsi les électeurs, notamment les plus jeunes. Il remporte, selon le PPCRV, organisme de contrôle des élections de l'Église catholique, accrédité par le gouvernement pour compiler les résultats, 38,6 % des suffrages alors que près de 90 % des bulletins avaient été dépouillés.
Le candidat populiste Rodrigo Duterte a remporté lundi 9 mai l'élection présidentielle philippine, selon un organisme de contrôle du scrutin. "C'est avec humilité, une extrême humilité, que j'accepte ceci, ce mandat du peuple", a-t-il déclaré depuis Davao, la grande ville du sud dont il est maire depuis presque 20 ans.
Tout au long de sa campagne, Rodrigo Duterte, 71 ans, n'a pas mâché ses mots contre les élites politiques. Ses attaques et le ton agressif de ses discours lui ont valu d'être comparé à Donald Trump, qui a dominé contre toute attente les primaires du Parti républicain aux États-Unis. Le nouveau président philippin a, par exemple, promis de tuer des milliers de criminels afin d'éradiquer le crime et la corruption, séduisant ainsi les électeurs, notamment les plus jeunes. Il remporte, selon le PPCRV, organisme de contrôle des élections de l'Église catholique, accrédité par le gouvernement pour compiler les résultats, 38,6 % des suffrages alors que près de 90 % des bulletins avaient été dépouillés.