
L'ancien président philippin Rodrigo Duterte est arrivé aux Pays-Bas et a été remis à la Cour pénale internationale (CPI), mercredi 12 mars. Il avait été interpellé la veille à Manille, en application d'un mandat de la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l'humanité, dans sa guerre contre la drogue. Ses avocats ont déposé une requête pour demander son rapatriement aux Philippines.
« Aujourd'hui, le 12 mars 2025, M. Rodrigo Roa Duterte, né le 28 mars 1945, a été remis à la Cour pénale internationale », a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. Aujourd'hui âgé de 79 ans, l'ancien président philippin est visé par une enquête de la CPI depuis 2016. La cour a émis un mandat d'arrêt à son encontre, le soupçonnant de crimes contre l'humanité dans sa guerre contre la drogue. Les organisations de défense des droits humains estiment qu'à cette période, des dizaines de milliers d'hommes, pour la plupart pauvres, ont été tués par des policiers et des groupes d'autodéfense, souvent sans qu'il soit prouvé qu'ils étaient liés au trafic.
Arrêté mardi à Manille, au retour d'un voyage à Hong Kong, Rodrigo Duterte est monté dans un avion qui a fait escale à Dubaï avant de décoller mercredi peu avant midi (8h TU) à destination de Rotterdam, après une escale de plusieurs heures dans cet émirat du Golfe, a précisé le site spécialisé Flightradar.
La fille cadette de Duterte accuse le gouvernement d'« enlèvement »
Ce mercredi matin, les avocats de Rodrigo Duterte ont indiqué avoir déposé une requête auprès de la Cour suprême au nom de sa fille cadette Veronica, accusant le gouvernement d'« enlèvement » et exigeant qu'il soit contraint de « le ramener » à Manielle.
« La CPI ne peut exercer sa compétence que si le système juridique national d'un pays ne fonctionne pas », a réagi devant des journalistes, devant le bâtiment de la Cour, Me Salvador Paolo Panelo Jr., l'un des avocats de Rodrigo Duterte. Or, le système judiciaire philippin « fonctionne correctement », selon lui.
Claire Castro, attachée de presse de la présidence philippine, a de son côté déclaré que la coopération avec Interpol dans cette affaire relevait de la prérogative du gouvernement. « Il ne s'agit pas seulement de la remise d'un citoyen philippin, mais d'un citoyen philippin accusé de crimes contre l'humanité, et plus précisément de meurtres », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
« Aujourd'hui, le 12 mars 2025, M. Rodrigo Roa Duterte, né le 28 mars 1945, a été remis à la Cour pénale internationale », a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. Aujourd'hui âgé de 79 ans, l'ancien président philippin est visé par une enquête de la CPI depuis 2016. La cour a émis un mandat d'arrêt à son encontre, le soupçonnant de crimes contre l'humanité dans sa guerre contre la drogue. Les organisations de défense des droits humains estiment qu'à cette période, des dizaines de milliers d'hommes, pour la plupart pauvres, ont été tués par des policiers et des groupes d'autodéfense, souvent sans qu'il soit prouvé qu'ils étaient liés au trafic.
Arrêté mardi à Manille, au retour d'un voyage à Hong Kong, Rodrigo Duterte est monté dans un avion qui a fait escale à Dubaï avant de décoller mercredi peu avant midi (8h TU) à destination de Rotterdam, après une escale de plusieurs heures dans cet émirat du Golfe, a précisé le site spécialisé Flightradar.
La fille cadette de Duterte accuse le gouvernement d'« enlèvement »
Ce mercredi matin, les avocats de Rodrigo Duterte ont indiqué avoir déposé une requête auprès de la Cour suprême au nom de sa fille cadette Veronica, accusant le gouvernement d'« enlèvement » et exigeant qu'il soit contraint de « le ramener » à Manielle.
« La CPI ne peut exercer sa compétence que si le système juridique national d'un pays ne fonctionne pas », a réagi devant des journalistes, devant le bâtiment de la Cour, Me Salvador Paolo Panelo Jr., l'un des avocats de Rodrigo Duterte. Or, le système judiciaire philippin « fonctionne correctement », selon lui.
Claire Castro, attachée de presse de la présidence philippine, a de son côté déclaré que la coopération avec Interpol dans cette affaire relevait de la prérogative du gouvernement. « Il ne s'agit pas seulement de la remise d'un citoyen philippin, mais d'un citoyen philippin accusé de crimes contre l'humanité, et plus précisément de meurtres », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.