« Le sentiment, dominant chez les Philippins, est que je ne suis pas qualifié et que ce serait enfreindre la Constitution » que de (me) présenter à la vice-présidence, a déclaré Rodrigo Duterte. « Aujourd'hui, j'annonce mon retrait de la politique », a-t-il ajouté.
Rodrigo Duterte, dont les sondages montrent qu'il reste presque aussi populaire que lorsqu'il a remporté la présidentielle en 2016 en promettant notamment de mettre fin aux problèmes de la drogue, n'est pas autorisé par la Constitution à briguer un second mandat.
Fin août, il avait donc annoncé sa candidature à la vice-présidence du pays, entendant ainsi continuer sa « croisade » contre la drogue et les rebelles. Cette nouvelle avait aussitôt été dénoncée par l'opposition qui y a vu un « écran de fumée » et une parade contre d'éventuelles poursuites judiciaires.
Ce samedi 2 octobre, Rodrigo Duterte a fait cette déclaration inattendue à l'endroit où il devait enregistrer sa candidature pour la vice-présidence. Il n'a pas précisé à quelle date il entendait quitter la vie politique.
Sa fille, Sara Duterte-Carpio pour lui succéder ?
Le président n'a pas indiqué la personne qu'il souhaitait voir lui succéder à la présidence, mais beaucoup spéculent sur la candidature de Sara, sa fille, qui appartient à un autre parti. Elle est actuellement la mieux placée dans les sondages. Si Sara Duterte-Carpio était élue à la fonction suprême, elle pourrait contribuer à protéger Rodrigo Duterte de poursuites pénales dans son pays, mais également de celles engagées à son encontre par la Cour pénale internationale.
Cette dernière a donné en septembre le feu vert pour enquêter sur la campagne de lutte contre le trafic de drogue menée par le gouvernement et marquée par des milliers de meurtres commis par les forces de l'ordre.
Sara Duterte-Carpio, qui occupe la fonction de maire de la ville de Davao, dans le sud du pays, un poste occupé par son père avant qu'il ne devienne président, avait affirmé ne pas vouloir se présenter si son père briguait la vice-présidence.
Rodrigo Duterte, dont les sondages montrent qu'il reste presque aussi populaire que lorsqu'il a remporté la présidentielle en 2016 en promettant notamment de mettre fin aux problèmes de la drogue, n'est pas autorisé par la Constitution à briguer un second mandat.
Fin août, il avait donc annoncé sa candidature à la vice-présidence du pays, entendant ainsi continuer sa « croisade » contre la drogue et les rebelles. Cette nouvelle avait aussitôt été dénoncée par l'opposition qui y a vu un « écran de fumée » et une parade contre d'éventuelles poursuites judiciaires.
Ce samedi 2 octobre, Rodrigo Duterte a fait cette déclaration inattendue à l'endroit où il devait enregistrer sa candidature pour la vice-présidence. Il n'a pas précisé à quelle date il entendait quitter la vie politique.
Sa fille, Sara Duterte-Carpio pour lui succéder ?
Le président n'a pas indiqué la personne qu'il souhaitait voir lui succéder à la présidence, mais beaucoup spéculent sur la candidature de Sara, sa fille, qui appartient à un autre parti. Elle est actuellement la mieux placée dans les sondages. Si Sara Duterte-Carpio était élue à la fonction suprême, elle pourrait contribuer à protéger Rodrigo Duterte de poursuites pénales dans son pays, mais également de celles engagées à son encontre par la Cour pénale internationale.
Cette dernière a donné en septembre le feu vert pour enquêter sur la campagne de lutte contre le trafic de drogue menée par le gouvernement et marquée par des milliers de meurtres commis par les forces de l'ordre.
Sara Duterte-Carpio, qui occupe la fonction de maire de la ville de Davao, dans le sud du pays, un poste occupé par son père avant qu'il ne devienne président, avait affirmé ne pas vouloir se présenter si son père briguait la vice-présidence.