Entretien avec Mamina Camara, environnementalogue, climatologue et président du conseil départemental de Bignona, dans cette interviews exclusive réservée à votre nouveau site, il est revenu largement ses projets et ses réalisations dans cette partie du SUD où tout est urgent.
Vous êtes à la tête du conseil départemental de Bignona depuis d’un an, pouvez vous nous dire s’il est facile de travailler dans cette partie du Sud où tout est urgent ?
C’est le département le plus vaste de la région de Ziguinchor et il représente 72% du territoire de la région. Il abrite aussi 19 communes. C’est un département avec beaucoup de potentialités mais manque de moyens d’investissements.
Quels sont vos objectifs pour ce département ?
Je suis né et j’ai grandi dans ce département dont je connais ses problèmes. A mon arrivée dans cette institution nous avons fait un diagnostic sur les difficultés qui minent cette zone. C’est pour cela que nous avons mis en place le plan durable du département de Bignona et un plan d’aménagement territorial. Ces documents nous ont permis de connaitre les véritables besoins du département. Nous nous sommes déplacés sur le terrain durant an pour rencontrer la population et discuter enfin de recueillir leurs véritables préoccupations. Nous avons beaucoup communiqué, parce que nous voulons que l’institution reste dans le vécu des Bignonois
Quel est le bilan à mi-parcours de vos réalisations ?
Nous avons fait beaucoup de réalisations sur presque tous les secteurs. Dans un premier temps nous avons identifié des couches vulnérables. Nous avons aidé les réfugiés sénégalais qui sont à la frontière avec Gambie. Ces derniers que nous avions rencontrés nous ont fait savoir qu’ils ont besoin de retourner chez eux, mais il faut des zincs et du ciment. C’est que nous avons fait en ajoutant du riz. Malgré nos maigres moyens nous avons réhabilité des églises et des mosquées du département de Bignona au grand bonheur des fidèles. Le service d’action social avec qui nous travaillons, nous a permis d’identifier d’autres couches sociales. C’est ainsi que nous avons aidé l’association des aveugles et des lépreux du département pendant le mois de Ramadan. Il y’a aussi les retraités de l’Ipres, dont le siège a été rénové et doté en chaises. Nous avons aussi accompagné les détenus de la maison d’arrêt et de correction de Bignona. Actuellement nous avons plus de 100 demandes de zincs.
Vous êtes à la tête du conseil départemental de Bignona depuis d’un an, pouvez vous nous dire s’il est facile de travailler dans cette partie du Sud où tout est urgent ?
C’est le département le plus vaste de la région de Ziguinchor et il représente 72% du territoire de la région. Il abrite aussi 19 communes. C’est un département avec beaucoup de potentialités mais manque de moyens d’investissements.
Quels sont vos objectifs pour ce département ?
Je suis né et j’ai grandi dans ce département dont je connais ses problèmes. A mon arrivée dans cette institution nous avons fait un diagnostic sur les difficultés qui minent cette zone. C’est pour cela que nous avons mis en place le plan durable du département de Bignona et un plan d’aménagement territorial. Ces documents nous ont permis de connaitre les véritables besoins du département. Nous nous sommes déplacés sur le terrain durant an pour rencontrer la population et discuter enfin de recueillir leurs véritables préoccupations. Nous avons beaucoup communiqué, parce que nous voulons que l’institution reste dans le vécu des Bignonois
Quel est le bilan à mi-parcours de vos réalisations ?
Nous avons fait beaucoup de réalisations sur presque tous les secteurs. Dans un premier temps nous avons identifié des couches vulnérables. Nous avons aidé les réfugiés sénégalais qui sont à la frontière avec Gambie. Ces derniers que nous avions rencontrés nous ont fait savoir qu’ils ont besoin de retourner chez eux, mais il faut des zincs et du ciment. C’est que nous avons fait en ajoutant du riz. Malgré nos maigres moyens nous avons réhabilité des églises et des mosquées du département de Bignona au grand bonheur des fidèles. Le service d’action social avec qui nous travaillons, nous a permis d’identifier d’autres couches sociales. C’est ainsi que nous avons aidé l’association des aveugles et des lépreux du département pendant le mois de Ramadan. Il y’a aussi les retraités de l’Ipres, dont le siège a été rénové et doté en chaises. Nous avons aussi accompagné les détenus de la maison d’arrêt et de correction de Bignona. Actuellement nous avons plus de 100 demandes de zincs.
Quels sont vos projets pour 2016 ?
Nous avons assisté des enfants et des handicapés. Nous avons également remis des fournitures scolaires aux élèves des 19 communes du département sous la supervision des autorités administratives. Nous avons prévu également de construire un amphithéâtre dans le lycée Haoune Sané de Bignona. Pour briser la facture numérique nous allons construire un centre multimédia jeune. Pour 2016, nous allons construire un centre de Santé dans la commune de Sindian et une maternité. Et d’ériger le centre de santé de Bignona, un hôpital de niveau 2. Pour lutter contre le chômage et l’exode rural, nous allons mettre sur pied deux fermes agricoles et plus de 200 jeunes pourront travailler et les fixer dans leurs territoires. Nous avons aussi un projet dans le domaine du maraichage pour les femmes. Le projet est en cours, de même que les formations. Pour le moment, il concerne quatre villages et nous allons l’élargir dans l’arrondissement de Sindian. Nous avons des projets pour l’électrification des villages et la construction des pistes de production. Et enfin avec des partenaires Hollandais, nous allons un centre de formation, la maison des hôtes.
En Casamance, le secteur touristique bat de l’aile et dans le département de de Bignona, il y’a certains secteurs touristiques. Pour la relance de cette activité, qu’est-ce que vous avez prévu ?
C’est vrai le secteur connait des difficultés. Dans notre département nous réclamons un tourisme de chasse et culturel. Dans nos 4 grands arrondissements avec leurs diversités culturelles, on peut trouver des êtres mystiques comme le «Essamaye», le «Coupo», le «Niasse» et le «Coumbakaramba» et le «Kankourag». Cette diversité va pousser aux touristes à venir visiter ces zones. Mais aussi associé l’agro tourisme en valorisant nos produits locaux pour aider les femmes qui font le maraichage de vendre leurs marchandises et très appréciés en Europe. Nous avons connu plus de difficulté avec l’arrêté du ministre de l’environnement interdisant la chasse. C’est vrai, nous sommes dans un département où tout n’est pas Ok mais la paix est dans certaines zones où peut permette aux touristes de faire la chasse. Nous demandons au ministre du tourisme de nous aider à rouvrir l’Aérodrome d’Abéné pour que les touristes viennent directement dans cette zone au lieu ailleurs et la réhabilitation de certaines réserves.
C’est dans votre département que nous avons constaté l’exploitation anarchique de la forêt. Avez-vous une politique pour mettre un terme à cette coupe abusive ?
Nous avons même organisé un forum la semaine dernière. Quand vous voyagez sur la route, le paysage que vous voyez, ce n’est qui se passe à l’intérieur. Dans le département de Bignona, de 21h à 5h, il y’a un trafic énorme de bois. C’est pourquoi dans l’écosystème et les réserves forestières en Casamance, si on n’agit pas, il y aura une catastrophe. Certes, il y a des changements climatiques pour 80%, il y a la main de l’homme. On ne dit pas qu’on ne va pas toucher la forêt mais il faut plan d’aménagement pour qu’on puisse se servir de la forêt mais aussi servir la forêt. Parce que il y’a une complicité entre le Casamançais et la forêt. Le bois, ça se passe dans la forêt et quand le Casamançais a faim, il entre et mange dans la forêt.
à suivre demain....
Nous avons assisté des enfants et des handicapés. Nous avons également remis des fournitures scolaires aux élèves des 19 communes du département sous la supervision des autorités administratives. Nous avons prévu également de construire un amphithéâtre dans le lycée Haoune Sané de Bignona. Pour briser la facture numérique nous allons construire un centre multimédia jeune. Pour 2016, nous allons construire un centre de Santé dans la commune de Sindian et une maternité. Et d’ériger le centre de santé de Bignona, un hôpital de niveau 2. Pour lutter contre le chômage et l’exode rural, nous allons mettre sur pied deux fermes agricoles et plus de 200 jeunes pourront travailler et les fixer dans leurs territoires. Nous avons aussi un projet dans le domaine du maraichage pour les femmes. Le projet est en cours, de même que les formations. Pour le moment, il concerne quatre villages et nous allons l’élargir dans l’arrondissement de Sindian. Nous avons des projets pour l’électrification des villages et la construction des pistes de production. Et enfin avec des partenaires Hollandais, nous allons un centre de formation, la maison des hôtes.
En Casamance, le secteur touristique bat de l’aile et dans le département de de Bignona, il y’a certains secteurs touristiques. Pour la relance de cette activité, qu’est-ce que vous avez prévu ?
C’est vrai le secteur connait des difficultés. Dans notre département nous réclamons un tourisme de chasse et culturel. Dans nos 4 grands arrondissements avec leurs diversités culturelles, on peut trouver des êtres mystiques comme le «Essamaye», le «Coupo», le «Niasse» et le «Coumbakaramba» et le «Kankourag». Cette diversité va pousser aux touristes à venir visiter ces zones. Mais aussi associé l’agro tourisme en valorisant nos produits locaux pour aider les femmes qui font le maraichage de vendre leurs marchandises et très appréciés en Europe. Nous avons connu plus de difficulté avec l’arrêté du ministre de l’environnement interdisant la chasse. C’est vrai, nous sommes dans un département où tout n’est pas Ok mais la paix est dans certaines zones où peut permette aux touristes de faire la chasse. Nous demandons au ministre du tourisme de nous aider à rouvrir l’Aérodrome d’Abéné pour que les touristes viennent directement dans cette zone au lieu ailleurs et la réhabilitation de certaines réserves.
C’est dans votre département que nous avons constaté l’exploitation anarchique de la forêt. Avez-vous une politique pour mettre un terme à cette coupe abusive ?
Nous avons même organisé un forum la semaine dernière. Quand vous voyagez sur la route, le paysage que vous voyez, ce n’est qui se passe à l’intérieur. Dans le département de Bignona, de 21h à 5h, il y’a un trafic énorme de bois. C’est pourquoi dans l’écosystème et les réserves forestières en Casamance, si on n’agit pas, il y aura une catastrophe. Certes, il y a des changements climatiques pour 80%, il y a la main de l’homme. On ne dit pas qu’on ne va pas toucher la forêt mais il faut plan d’aménagement pour qu’on puisse se servir de la forêt mais aussi servir la forêt. Parce que il y’a une complicité entre le Casamançais et la forêt. Le bois, ça se passe dans la forêt et quand le Casamançais a faim, il entre et mange dans la forêt.
à suivre demain....