Présidentielle 2019: le candidat Mamadou Ndiaye s’engage pour l’autosuffisance alimentaire une fois élu

Samedi 10 Novembre 2018

En tournée dans les coins et recoins du Sénégal, Mamadou Ndiaye qui a démissionné de son poste de directeur de la multinationale IBM basée aux Etats Unis, a tenu une conférence de presse à Thiès où les populations l’ont massivement accueilli en guise d’adhésion à son projet de société. Un candidat à la présidentielle qui a la particularité d’évoluer en solo, hors des coalitions pour conquérir le pouvoir.


Dans son projet de société, le chef de file du PRDS compte s’appuyer sur des leviers que sont les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’économie, de l’éducation et de la santé entre autres pour dit-il « apporter des réponses appropriées aux préoccupations longtemps exprimées par les populations ». Selon le candidat Mamadou Ndiaye « le Sénégal  est à la croisée des chemins avec les découvertes de gisements de pétrole, de gaz et de zircon et qui nécessitent une gestion inclusive de toutes ces ressources ».


C’est pourquoi il dit adhérer à l’idée de participer à toute concertation à laquelle l’inviterait le pouvoir pour donner son avis. Comme quoi, la transparence doit rester le socle de toute action publique dans un état de droit, fût-t-elle au plus haut niveau de la sphère étatique.  Une fois qu’il aura réglé le problème de la sécurité alimentaire comme il le promet, il compte s’attaquer au système éducatif avec les grèves cycliques et autres débrayages des enseignants, affectant le quantum horaire au grand dam des élèves et étudiants. M. Ndiaye estime que « dans un pays qui aspire à l’émergence, il est inadmissible que le gouvernement et les syndicats d’enseignants continuent de se livrer à des bras de fer sans issue ». Comme solution, l’ancien directeur d’IBM a proposé la prise en compte des points importants contenus dans les différentes plateformes, notamment dans un cadre de concertation où la société civile devra jouer le rôle d’arbitre. A préciser que le leader du PRDS est un partisan de la préférence nationale et croit dur comme fer que « toute croissance qui n’est pas celle d’une entreprise nationale n’en n’est pas une ». Même si dit-il « je suis pour l’ouverture de notre marché aux compétences extérieures pourvu qu’elles payent correctement leurs impôts et qu’elles utilisent la main d’œuvre locale ». Une allusion à Auchan dont il avoue ne connaître ni les tenants et aboutissants de son avènement au Sénégal. Mais au sujet du processus électoral, il semble accepter contre son gré l’organisation des élections par le ministre de l’intérieur partisan Aly Ngouille Ndiaye. Lequel avait eu la maladresse d’affirmer que la réélection du président Macky Sall est sa préoccupation majeure. Il en est de même pour le parrainage qui, selon lui, est malvenu pour les candidats investis par les partis politiques. Encore qu’il y’aurait en toile de fond des ambitions cachées par le régime qui en profite pour faire dans l’achat de consciences et la corruption.
 
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