"Quand Oumar Sow joue avec des fibres dangereuses" (Journaliste)

Dimanche 21 Juillet 2024

Quand Oumar Sow joue avec des fibres dangereuses, qui va l'arrêter ? Omar Sow, ancien ministre-conseiller du Président Macky Sall, semble vouloir contourner la cohésion sociale. Le journaliste Khalil DIEME, Directeur de Publication du quotidien "Le Réveil", dénonce les déclarations de ce membre de l'APR.

« Et pourtant, c'est faux. Au sein du gouvernement, il n'y a qu'un seul Diola en dehors d'Ousmane Sonko, et parmi les centaines de nominations dans les Directions, moins de 10 personnalités viennent de l'ethnie de Sonko et moins de 20 des régions du Sud. Oumar Sow est un partisan de la diabolisation. Pourtant, ses propres parents sont plus nombreux dans le gouvernement de Sonko. Je lui rappelle que sous le gouvernement de son mentor Amadou Ba, il n'y avait aucun Diola, et les cinq premières personnalités de ce gouvernement étaient issues de son ethnie, celle de Oumar Sow lui-même. Pourtant, il ne s'en est jamais plaint, sans oublier les agences », souligne le journaliste Khalil DIEME.

Le quotidien "Direct Info" avait également dénoncé ces nominations ethniques de Macky Sall. « Mais puisque Macky Sall a le droit de nommer qui il veut, aucun Casamançais ne s'est plaint. Il est temps que ces membres de l'APR, qui manquent de culture générale, cessent diaboliser la Casamance. Oumar Sow doit comprendre que la Casamance est constituée de trois régions, et non d'une seule. Cette région naturelle abrite toutes les ethnies du Sénégal, et les gens sont tolérants. Ce monsieur semble manquer de culture générale. Pour lui, Casamance égale Diola », corrige le directeur du quotidien "Le Réveil".

Le journaliste invite également le procureur à agir : « Il fut un temps où ce même procureur envoyait les gens en prison pour des raisons mineures. Voilà un cas qui mérite une arrestation, car tout ce qu'Oumar Sow raconte est du mensonge. La Casamance sous Macky Sall a été négligée. Il y avait des départements qui n'ont jamais bénéficié de nominations, pourtant personne ne s'est plaint, tandis qu'ailleurs on compte plus de six ministres pour une seule région et 50 directeurs généraux pour un département. »

Le journaliste Ibrahima Khalil DIEME en profite pour féliciter le nouveau régime pour ses choix de ministres, directeurs généraux, et présidents de conseils d'administration : « Quand on voit les nominations, on ressent la légalité et la justice, car tous les départements et toutes les ethnies sont représentés. J'espère que les nouvelles autorités continueront dans cette voie. »
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