Abdou Cissé, son frère Ibrahima Fall et leur complice Amadou Massar Diop menaient une existence luxueuse, bien au-delà de leurs moyens réels. Leur secret ? Une arnaque ingénieuse mais illégale : des transferts électroniques frauduleux, qui leur ont permis de soutirer de la marchandise à plusieurs commerçants du marché Sandaga. Leur stratagème a toutefois été déjoué, et les trois hommes se retrouvent désormais dans les filets de la gendarmerie de Colobane.
Un plan simple mais redoutable
Leur modus operandi était toujours le même : commander des produits, prétendre régler par transfert électronique lors de la livraison, et envoyer un faux code de confirmation. Les commerçants, pensant le paiement effectué, remettaient la marchandise sans se douter de la supercherie.
Tout a commencé par une révélation imprudente d’un ami nommé Joseph, qui confia un soir à Abdou et ses complices qu’il falsifiait des messages de transfert pour simuler des paiements. Inspirés, les trois hommes ont affiné cette méthode et l’ont utilisée pour vivre dans l’opulence.
Les commerçants passent à l’offensive
Le 4 novembre, Abdou commande six paires de chaussures d’une valeur de 135 000 F CFA à un commerçant nommé M. Sène. Après réception du faux code de transfert, M. Sène découvre l’arnaque et alerte ses confrères. Malgré cette mise en garde, Abdou continue ses escroqueries, subtilisant cette fois 250 000 F CFA à un autre commerçant.
Conscients du danger, les commerçants décident de tendre un piège. Lors d’une nouvelle tentative de fraude, ils suivent discrètement le livreur et interceptent Ibrahima Fall, venu réceptionner la commande. Ce dernier est conduit à la Section de Recherches de Colobane, où il désigne Abdou comme le cerveau de l’opération.
Un procès imminent
Les preuves accumulées ont permis l’arrestation d’Abdou et de leur complice Amadou Massar Diop. Accusés d’association de malfaiteurs, d’escroquerie et de complicité, ils seront jugés devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Cette affaire rappelle aux commerçants l’importance de vérifier rigoureusement les paiements électroniques. Désormais, au marché Sandaga, la méfiance règne, car, comme le dit l’adage, *tous les transferts ne font pas forcément de bons comptes*.
Un plan simple mais redoutable
Leur modus operandi était toujours le même : commander des produits, prétendre régler par transfert électronique lors de la livraison, et envoyer un faux code de confirmation. Les commerçants, pensant le paiement effectué, remettaient la marchandise sans se douter de la supercherie.
Tout a commencé par une révélation imprudente d’un ami nommé Joseph, qui confia un soir à Abdou et ses complices qu’il falsifiait des messages de transfert pour simuler des paiements. Inspirés, les trois hommes ont affiné cette méthode et l’ont utilisée pour vivre dans l’opulence.
Les commerçants passent à l’offensive
Le 4 novembre, Abdou commande six paires de chaussures d’une valeur de 135 000 F CFA à un commerçant nommé M. Sène. Après réception du faux code de transfert, M. Sène découvre l’arnaque et alerte ses confrères. Malgré cette mise en garde, Abdou continue ses escroqueries, subtilisant cette fois 250 000 F CFA à un autre commerçant.
Conscients du danger, les commerçants décident de tendre un piège. Lors d’une nouvelle tentative de fraude, ils suivent discrètement le livreur et interceptent Ibrahima Fall, venu réceptionner la commande. Ce dernier est conduit à la Section de Recherches de Colobane, où il désigne Abdou comme le cerveau de l’opération.
Un procès imminent
Les preuves accumulées ont permis l’arrestation d’Abdou et de leur complice Amadou Massar Diop. Accusés d’association de malfaiteurs, d’escroquerie et de complicité, ils seront jugés devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Cette affaire rappelle aux commerçants l’importance de vérifier rigoureusement les paiements électroniques. Désormais, au marché Sandaga, la méfiance règne, car, comme le dit l’adage, *tous les transferts ne font pas forcément de bons comptes*.