La République Démocratique du Congo (RDC) change de cap dans sa stratégie diplomatique avec les États-Unis. Désormais, le gouvernement congolais souhaite « privilégier des échanges directs avec la nouvelle administration américaine », écartant toute forme d’intermédiation privée dans sa communication avec Washington.
C’est ce qui ressort d’un communiqué diffusé ce week-end par la présidence de la République et signé par Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, y lit-on, « se félicite des relations solides et durables, de coopération et d’amitié entre les États-Unis d’Amérique et la République Démocratique du Congo ». Une déclaration qui intervient dans un contexte de repositionnement stratégique, alors que Kinshasa cherche à renforcer la transparence et la souveraineté dans ses relations bilatérales.
« Au regard de la volonté mutuellement exprimée de relancer des partenariats stratégiques entre les deux administrations », la RDC opte pour une nouvelle méthode, plus institutionnelle. « Elle retient dans sa démarche l’impératif de privilégier des échanges directs », souligne le communiqué.
Dans cette logique, la présidence annonce la suspension immédiate de tous les contrats et démarches de lobbying avec des cabinets américains. « Elle procède, sans délai, à la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de tout contrat, démarches ou propositions de lobbying passés ou faits entre elle et des entités, firmes ou cabinets américains spécialisés dans ce domaine », précise la porte-parole. Parmi les contrats concernés figure celui signé avec la firme Earhart Turner LLC.
Cette décision, prise au nom de la « réciprocité » et du « respect mutuel » dans les relations diplomatiques, marque une inflexion notable dans la gestion des relations extérieures de la RDC. Elle s’inscrit dans la volonté du président Tshisekedi de moderniser la gouvernance diplomatique du pays et d’en finir avec les pratiques jugées opaques ou inefficaces.
C’est ce qui ressort d’un communiqué diffusé ce week-end par la présidence de la République et signé par Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, y lit-on, « se félicite des relations solides et durables, de coopération et d’amitié entre les États-Unis d’Amérique et la République Démocratique du Congo ». Une déclaration qui intervient dans un contexte de repositionnement stratégique, alors que Kinshasa cherche à renforcer la transparence et la souveraineté dans ses relations bilatérales.
« Au regard de la volonté mutuellement exprimée de relancer des partenariats stratégiques entre les deux administrations », la RDC opte pour une nouvelle méthode, plus institutionnelle. « Elle retient dans sa démarche l’impératif de privilégier des échanges directs », souligne le communiqué.
Dans cette logique, la présidence annonce la suspension immédiate de tous les contrats et démarches de lobbying avec des cabinets américains. « Elle procède, sans délai, à la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de tout contrat, démarches ou propositions de lobbying passés ou faits entre elle et des entités, firmes ou cabinets américains spécialisés dans ce domaine », précise la porte-parole. Parmi les contrats concernés figure celui signé avec la firme Earhart Turner LLC.
Cette décision, prise au nom de la « réciprocité » et du « respect mutuel » dans les relations diplomatiques, marque une inflexion notable dans la gestion des relations extérieures de la RDC. Elle s’inscrit dans la volonté du président Tshisekedi de moderniser la gouvernance diplomatique du pays et d’en finir avec les pratiques jugées opaques ou inefficaces.