Le roi de la rumba congolaise a été interpellé puis relâché ce mercredi 25 septembre à Kinshasa. Christophe-Antoine Agbepa Mumba dit Koffi Olomidé a refusé de se rendre à une convocation liée à huit de ses chansons qui ont été censurées par la commission nationale de censure et de spectacles.
Culotte grise et un t-shirt, Koffi Olomidé ne fait aucune déclaration à la presse, alors qu’il est accompagné de son avocat. Le roi de la Rumba congolaise avait l’air serein en sortant du palais de justice, mercredi peu avant midi.
Pourtant dans la matinée, il a été interpellé à son domicile. Me Tony Mwaba, son avocat, dénonce l’interpellation : « L’artiste a été humilié par certains agents qui ont investi sa villa. Certains ont même escaladé les murs pour l’appréhender avec une brutalité et une cruauté rare. »
L’artiste avait refusé de répondre à une convocation de la commission de censure et de spectacles. Cette instance a interdit la diffusion de huit des chansons de Koffi Olomidé pour « atteinte aux bonnes mœurs », sans préciser publiquement le contenu litigieux.
Si le chanteur a été interpellé, c’est parce que, selon cette commission, Koffi Olomide est un « récidiviste » qui a fait preuve d’« incivisme » en refusant de répondre à ses multiples « invitations », ses injonctions et de se soumettre à la censure.
Parmi les chansons censurées, il y en a une particulièrement populaire : « La femme de quelqu’un ». Ce titre chanté avec le rappeur français Singuila et le clip vidéo qui lui est associé, racontent l’histoire d’un chanteur jaloux de voir son ex-femme épouser un haut responsable politique.
Beaucoup spéculent à Kinshasa sur les personnages réels qui ont inspiré cette chanson à Koffi Olomidé. Quoi qu’il en soit, l’artiste dénonce un « abus de pouvoir » et dit rester convaincu que la commission de censure « n’a pas raison d’exister dans un État démocratique ».
Sur demande de son client, l’avocat de Koffi Olomidé a déposé plainte ce jeudi au parquet près la Cour de cassation contre les agents de l’ordre qui ont réalisé de l’interpellation brutale. Ils ont également filmé l’artiste lors de cette interpellation, « dans le but de l’humilier », selon l’avocat.
Culotte grise et un t-shirt, Koffi Olomidé ne fait aucune déclaration à la presse, alors qu’il est accompagné de son avocat. Le roi de la Rumba congolaise avait l’air serein en sortant du palais de justice, mercredi peu avant midi.
Pourtant dans la matinée, il a été interpellé à son domicile. Me Tony Mwaba, son avocat, dénonce l’interpellation : « L’artiste a été humilié par certains agents qui ont investi sa villa. Certains ont même escaladé les murs pour l’appréhender avec une brutalité et une cruauté rare. »
L’artiste avait refusé de répondre à une convocation de la commission de censure et de spectacles. Cette instance a interdit la diffusion de huit des chansons de Koffi Olomidé pour « atteinte aux bonnes mœurs », sans préciser publiquement le contenu litigieux.
Si le chanteur a été interpellé, c’est parce que, selon cette commission, Koffi Olomide est un « récidiviste » qui a fait preuve d’« incivisme » en refusant de répondre à ses multiples « invitations », ses injonctions et de se soumettre à la censure.
Parmi les chansons censurées, il y en a une particulièrement populaire : « La femme de quelqu’un ». Ce titre chanté avec le rappeur français Singuila et le clip vidéo qui lui est associé, racontent l’histoire d’un chanteur jaloux de voir son ex-femme épouser un haut responsable politique.
Beaucoup spéculent à Kinshasa sur les personnages réels qui ont inspiré cette chanson à Koffi Olomidé. Quoi qu’il en soit, l’artiste dénonce un « abus de pouvoir » et dit rester convaincu que la commission de censure « n’a pas raison d’exister dans un État démocratique ».
Sur demande de son client, l’avocat de Koffi Olomidé a déposé plainte ce jeudi au parquet près la Cour de cassation contre les agents de l’ordre qui ont réalisé de l’interpellation brutale. Ils ont également filmé l’artiste lors de cette interpellation, « dans le but de l’humilier », selon l’avocat.
RFI