« C’est une décision personnelle, mûrie de longue date. » Contacté par Jeune Afrique, le juge Jean-Louis Esambo n’a pas voulu s’étendre sur les raisons qui l’ont motivé à démissionner, ce lundi 9 avril, de la Cour constitutionnelle de la RDC. Encore moins sur celles de son collègue, Banyaku Luape, qui a également rendu son tablier au même moment.
Après le décès de leur collègue Yvon Kalonda Kele, les juges constitutionnels congolais ne sont plus qu’au nombre de six. Ce qui risque de court-cuiter le processus annoncé de tirage au sort pour renouveler le tiers des membres de la juridiction.
Une vieille crise à la Cour constitutionnelle
Mi-octobre 2016, avec deux autres collègues, le magistrat Jean-Louis Esambo avait déjà fait parler de lui lorsqu’il s’était absenté de l’audience qui devait autoriser la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à organiser les élections au-delà des délais constitutionnels.
Cet épisode avait permis de lever le voile sur une Cour constitutionnelle divisée entre les partisans du glissement du calendrier électoral et ceux qui s’y opposaient.
Il appartiendra désormais au Conseil supérieur de la magistrature qui l’avait porté à la Cour constitutionnelle en 2014, de désigner son successeur. Pour les mêmes raisons, le Parlement, lui, choisira normalement le remplaçant du professeur Banyaku Luape, alors que le président Joseph Kabila devra désigner celui du défunt Yvon Kalonda Kele.
Jeune Afrique
Après le décès de leur collègue Yvon Kalonda Kele, les juges constitutionnels congolais ne sont plus qu’au nombre de six. Ce qui risque de court-cuiter le processus annoncé de tirage au sort pour renouveler le tiers des membres de la juridiction.
Une vieille crise à la Cour constitutionnelle
Mi-octobre 2016, avec deux autres collègues, le magistrat Jean-Louis Esambo avait déjà fait parler de lui lorsqu’il s’était absenté de l’audience qui devait autoriser la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à organiser les élections au-delà des délais constitutionnels.
Cet épisode avait permis de lever le voile sur une Cour constitutionnelle divisée entre les partisans du glissement du calendrier électoral et ceux qui s’y opposaient.
Il appartiendra désormais au Conseil supérieur de la magistrature qui l’avait porté à la Cour constitutionnelle en 2014, de désigner son successeur. Pour les mêmes raisons, le Parlement, lui, choisira normalement le remplaçant du professeur Banyaku Luape, alors que le président Joseph Kabila devra désigner celui du défunt Yvon Kalonda Kele.
Jeune Afrique