A en croire des sources judiciaires interrogées par Kewoulo, « René Capain Bassène comme son avocat, Me Clédor Ciré Ly ont décidé de bouder l’audience. Et ils ont refusé de répondre aux questions du juge qui voulait continuer à l’entendre sur des points spécifiques. » Alors que tout avait bien commencé, ce matin, et que l’audience, entrecoupée de deux petites pauses de 5 et de 10 minutes, se poursuivait, Me Clédor Ciré Ly a demandé au juge d’accorder une pause d’une heure à son client afin de lui permettre de se reposer et de se restaurer.
« Après plus de 12 heures d’audience, il était normal qu’on lui accorde une petite pause. J’ai demandé une suspension d’audience d’une heure pour permettre à mon client de manger un peu. Depuis ce matin, il n’a rien mangé. Ni le matin, ni à midi et il n’a pas non plus diné. Et il est 22 heures, et malgré cela, le juge d’instruction dit qu’il ne peut, de son imperium, lui accorder que 45 minutes. » A regretté Me Clédor Ciré Ly, joint par Kewoulo. Alors qu’il ne sentait plus ses forces et commençait à perdre ses facultés de réflexion, René Capain Bassène a demandé qu’on lui accorde au moins une heure de pause.
Voulant boucler cette énième audition que René Capain Bassène et compagnie attendaient depuis 2 ans et 6 mois, le juge a maintenu sa décision de continuer l’audience. Face au refus du juge instructeur, il ne restait plus au conseil que de lire à l’accusé ses droits. « Je lui ai fait savoir qu’il pouvait refuser de répondre aux questions du juge s’il ne se sentait plus à mesure de tenir physiquement. » A fait savoir Me Clédor Ciré Ly.
Ce refus de René Capain Bassène, de continuer à répondre aux questions du juge, a entraîné un blocage majeur dans la poursuite de l’audience. Puisque, en matière criminelle, le juge a l’obligation de provoquer l’assistance d’un Conseil avant toute audition, le boycott de Me Clédor Ciré Ly et de son client constituent un problème de droit. Ayant toujours soutenu vouloir être assisté par un avocat, René Capain -dont l’audition devait boucler le bal des « clients »-, ne peut plus être entendu sans avocat. Et, vu l’heure tardive, il est presque impossible qu’il puisse être contraint d’assister à la simple lecture des dossiers par le juge.
kewoulo.info
« Après plus de 12 heures d’audience, il était normal qu’on lui accorde une petite pause. J’ai demandé une suspension d’audience d’une heure pour permettre à mon client de manger un peu. Depuis ce matin, il n’a rien mangé. Ni le matin, ni à midi et il n’a pas non plus diné. Et il est 22 heures, et malgré cela, le juge d’instruction dit qu’il ne peut, de son imperium, lui accorder que 45 minutes. » A regretté Me Clédor Ciré Ly, joint par Kewoulo. Alors qu’il ne sentait plus ses forces et commençait à perdre ses facultés de réflexion, René Capain Bassène a demandé qu’on lui accorde au moins une heure de pause.
Voulant boucler cette énième audition que René Capain Bassène et compagnie attendaient depuis 2 ans et 6 mois, le juge a maintenu sa décision de continuer l’audience. Face au refus du juge instructeur, il ne restait plus au conseil que de lire à l’accusé ses droits. « Je lui ai fait savoir qu’il pouvait refuser de répondre aux questions du juge s’il ne se sentait plus à mesure de tenir physiquement. » A fait savoir Me Clédor Ciré Ly.
Ce refus de René Capain Bassène, de continuer à répondre aux questions du juge, a entraîné un blocage majeur dans la poursuite de l’audience. Puisque, en matière criminelle, le juge a l’obligation de provoquer l’assistance d’un Conseil avant toute audition, le boycott de Me Clédor Ciré Ly et de son client constituent un problème de droit. Ayant toujours soutenu vouloir être assisté par un avocat, René Capain -dont l’audition devait boucler le bal des « clients »-, ne peut plus être entendu sans avocat. Et, vu l’heure tardive, il est presque impossible qu’il puisse être contraint d’assister à la simple lecture des dossiers par le juge.
kewoulo.info