Après Amnesty International, l’ONG Human Rights Watch réclame une enquête indépendante sur les personnes tuées lors des émeutes pour la libération de Ousmane SONKO. Human Rights exige aussi que le gouvernement libère les personnes détenues en raison de leurs convictions politiques ou de leur participation à des activités pacifiques. »
L’ONG, qui a mené des entretiens avec huit activistes, manifestants et journalistes et a exploité les reportages des médias et les rapports d’autres ONG, rappelle les abus des forces de l’ordre, qui ont lancé des gaz lacrymogènes et dans certains cas tiré à balles réelles pour disperser les manifestants, lors des évènements survenus après l’arrestation le 3 mars, du député de l’opposition, Ousmane SONKO, dirigeant du parti politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF).
« Alors que le Sénégal traverse sa pire période de troubles depuis des années et que d’autres manifestations sont prévues, les autorités devraient veiller à ce que les forces de sécurité respectent la loi », a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique chez Human Rights Watch. « Les décès récents de manifestants ainsi que les blessures devraient faire l’objet d’enquêtes crédibles, et les membres des forces de sécurité ayant fait un usage illégal ou excessif de la force devraient être traduits en justice. »
Certains manifestants ont aussi indiqué qu’ils étaient de plus en plus frustrés par l’absence de progression des réformes démocratiques. Ils ont perçu l’arrestation d’Ousmane SONKO comme une tentative d’éliminer l’opposition politique, étant donné que d’autres opposants politiques, dont Karim WADE et Khalifa SALL, avaient déjà été arrêtés et mis sur la touche.
L’ONG, qui a mené des entretiens avec huit activistes, manifestants et journalistes et a exploité les reportages des médias et les rapports d’autres ONG, rappelle les abus des forces de l’ordre, qui ont lancé des gaz lacrymogènes et dans certains cas tiré à balles réelles pour disperser les manifestants, lors des évènements survenus après l’arrestation le 3 mars, du député de l’opposition, Ousmane SONKO, dirigeant du parti politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF).
« Alors que le Sénégal traverse sa pire période de troubles depuis des années et que d’autres manifestations sont prévues, les autorités devraient veiller à ce que les forces de sécurité respectent la loi », a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique chez Human Rights Watch. « Les décès récents de manifestants ainsi que les blessures devraient faire l’objet d’enquêtes crédibles, et les membres des forces de sécurité ayant fait un usage illégal ou excessif de la force devraient être traduits en justice. »
Certains manifestants ont aussi indiqué qu’ils étaient de plus en plus frustrés par l’absence de progression des réformes démocratiques. Ils ont perçu l’arrestation d’Ousmane SONKO comme une tentative d’éliminer l’opposition politique, étant donné que d’autres opposants politiques, dont Karim WADE et Khalifa SALL, avaient déjà été arrêtés et mis sur la touche.