Révélations sur un marché du ministère de la santé : Le journaliste Lansana Diandy entendu par la police

Jeudi 7 Novembre 2024

Après la parution des articles dans le quotidien "Point Actu" sur l’attribution d’un marché de 71 milliards de francs CFA par le ministère de la Santé à la société ACD, le journaliste Lansana Diandy a été convoqué puis auditionné par les éléments de la Division spéciale de la cybersécurité.

Ce mardi 5 octobre, Lansana Diandy, Directeur de Publication du journal "Point Actu" et Vice-Président de la Commission Administration du SYNPICS, a été entendu pendant plusieurs heures par la Direction de la cybercriminalité. Cette convocation fait suite à une plainte déposée après la publication de ses articles. La rédaction de "Point Actu" a réagi en publiant un communiqué relatant les faits.

« Lansana Diandy a déféré à la convocation de la cybercriminalité malgré l'absence de son avocat, Maître Bocar Arfang Ndao, qui n'a pu obtenir le report de l'audition. En citoyen respectueux des institutions de la République, il a néanmoins tenu à se présenter devant les enquêteurs, accompagné de l’administrateur du journal, M. Pédre Ndiaye. Après son audition, M. Diandy est rentré chez lui en début de soirée, mais reste à la disposition des enquêteurs », indique le communiqué.

Que cache le ministère de la Santé ?

La rédaction de "Point Actu" a également apporté des précisions concernant cette affaire : « Dans le cadre de la rédaction de ces articles, nous avons, à plusieurs reprises, sollicité des entretiens avec la plaignante par le biais de ses intermédiaires, afin de trianguler l’information. Malheureusement, nos demandes sont restées sans réponse. En dépit de la plainte, nos colonnes restent ouvertes pour une interview, afin qu’elle puisse fournir sa version des faits. »

Pourquoi le ministère de la Santé refuse-t-il de communiquer ? Selon la rédaction de "Point Actu", « Le traitement de l’information par notre équipe est appuyé par des procédures judiciaires en cours. Tous les articles relatifs à cette affaire sont basés sur des décisions de justice répertoriées, constituant ainsi un contenu journalistique fondé et rigoureux. » 

 
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