En Roumanie, l’élection présidentielle révèle une percée de l’extrême droite et pourrait fragiliser le soutien à l’Ukraine. Calin Georgescu, candidat prorusse et figure de l’extrême droite, est arrivé en tête du premier tour avec 22,59 % des voix, surpassant le Premier ministre proeuropéen Marcel Ciolacu, relégué à la 3ᵉ place avec 19,15 % des suffrages. Georgescu affrontera au second tour, le 8 décembre, Elena Lasconi, une candidate de centre-droit novice en politique.
Avec plus de 35 % des suffrages cumulés pour les candidats d’extrême droite, ce scrutin marque un tournant dans ce pays historiquement aligné sur l’UE et l’Otan. La progression de ces forces pourrait influencer les élections législatives prévues le 1ᵉʳ décembre, renforçant leur présence au Parlement. Georgescu, notamment, a capitalisé sur un climat social tendu et une campagne anti-Ukraine devenue virale. Bien que la fonction présidentielle soit principalement symbolique, ces résultats pourraient bouleverser la scène politique roumaine et affaiblir l’appui à l’Ukraine dans le contexte du conflit avec la Russie.
Avec plus de 35 % des suffrages cumulés pour les candidats d’extrême droite, ce scrutin marque un tournant dans ce pays historiquement aligné sur l’UE et l’Otan. La progression de ces forces pourrait influencer les élections législatives prévues le 1ᵉʳ décembre, renforçant leur présence au Parlement. Georgescu, notamment, a capitalisé sur un climat social tendu et une campagne anti-Ukraine devenue virale. Bien que la fonction présidentielle soit principalement symbolique, ces résultats pourraient bouleverser la scène politique roumaine et affaiblir l’appui à l’Ukraine dans le contexte du conflit avec la Russie.