
Après une première tentative avortée, les 27 États membres de l’Union européenne (UE) ont finalement adopté à l’unanimité des sanctions contre plusieurs officiers rwandais et dirigeants du M23, accusés de déstabiliser l’est de la RDC avec le soutien de Kigali. L’annonce a été faite le 17 mars à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.
Parmi les neuf personnalités visées figure le général-major Ruki Karusisi, ex-commandant des forces spéciales rwandaises, remplacé deux jours avant l’annonce des sanctions. D’autres hauts gradés, comme les généraux Eugène Nkubito et Pascal Muhizi, ont également été sanctionnés.
Du côté du M23, Bertrand Bisimwa, chef politique du mouvement, et le colonel John Imani Nzenze, responsable du renseignement, sont concernés. L’UE a aussi inscrit sur sa liste noire la raffinerie d’or Gasabo Gold Refinery et le patron du Rwanda Mining Board, Francis Kamanzi, fragilisant ainsi son partenariat avec Kigali sur les minerais stratégiques.
Ces mesures avaient été retardées le 24 février par un veto du Luxembourg, qui souhaitait privilégier la médiation régionale. Mais face à l’impasse diplomatique, l’UE a décidé d’aller de l’avant, dénonçant les violations du droit international dans l’est de la RDC.
En réaction, le Rwanda a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique, l’un des pays ayant fortement poussé pour ces sanctions. Cette escalade marque une nouvelle détérioration des relations entre Kigali et Bruxelles, dans un contexte de tensions croissantes autour du conflit en RDC.
Parmi les neuf personnalités visées figure le général-major Ruki Karusisi, ex-commandant des forces spéciales rwandaises, remplacé deux jours avant l’annonce des sanctions. D’autres hauts gradés, comme les généraux Eugène Nkubito et Pascal Muhizi, ont également été sanctionnés.
Du côté du M23, Bertrand Bisimwa, chef politique du mouvement, et le colonel John Imani Nzenze, responsable du renseignement, sont concernés. L’UE a aussi inscrit sur sa liste noire la raffinerie d’or Gasabo Gold Refinery et le patron du Rwanda Mining Board, Francis Kamanzi, fragilisant ainsi son partenariat avec Kigali sur les minerais stratégiques.
Ces mesures avaient été retardées le 24 février par un veto du Luxembourg, qui souhaitait privilégier la médiation régionale. Mais face à l’impasse diplomatique, l’UE a décidé d’aller de l’avant, dénonçant les violations du droit international dans l’est de la RDC.
En réaction, le Rwanda a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique, l’un des pays ayant fortement poussé pour ces sanctions. Cette escalade marque une nouvelle détérioration des relations entre Kigali et Bruxelles, dans un contexte de tensions croissantes autour du conflit en RDC.