SÉDHIOU : Le FONGIP renforce le développement à Ndiamacouta

Vendredi 1 Juillet 2016

Les questions de l’animation économique à Ndiamacouta ont tourné autour de la formalisation des structures, des taux d’intérêt, de la durée des frais et des différés. Après avoir recueilli les préoccupations des cibles, les réponses ont été apportées par la mission du Fongip qui a expliqué la nécessité pour des porteurs de projets de se formaliser. Le Fongip s’engage à accompagner les porteurs de projets. 

Le choix porté par le Fongip sur cette zone enclavée de la région de Sédhiou s’explique par l’existence d’un réel potentiel d’acteurs qui évoluent dans l’agriculture de manière générale et qui font face à un sérieux besoin d’accompagnement. Pour preuve, rien qu’à Ndiamacouta, 53 groupements de femmes de 25 membres au moins ont été identifiés. Le potentiel réel de femmes qui s’activent dans les diverses activités comme le maraichage, le petit commerce, la transformation de produits agricoles est estimé à 2.496 actrices selon Lala Diédhiou, responsable locale des femmes. 

Sensibilisées, les 8 Asc qui ont pris part à l’animation ont compris la nécessité de s’organiser en structures formalisées afin de répondre au souci du Fongip de donner à ces organisations de jeunes le caractère de structures économiques d’utilité pérenne. 

A Ndiamacouta, l’éloignement des institutions de financement partenaires du Fongip constitue un handicap. La seule institution financière est le Crédit mutuel du Sénégal (CMS) qui tient une caisse dans la commune de Bogal. Face à cette difficulté, le Fongip qui tient à marquer son empreinte dans la localité explore les voies et moyens pour pallier les contraintes. Après Ndiamacouta, le Fongip qui déroule un agenda d’accompagnement et d’identification des besoins de financements dans la région de Sédhiou, compte très prochainement se rendre dans d’autres zones où l’institution est très attendue. 
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