Avec son exploit face au Portugal samedi 10 décembre (1-0), le Maroc est en demi-finale du Mondial 2022 au Qatar. Les hommes de Walid Regragui ont écrit l’histoire en devenant la première nation africaine à se hisser dans le dernier carré.
Les larmes de Cristiano Ronaldo, la tristesse de Pépé. Conséquences d’une équipe africaine qui a créé un exploit majeur au Qatar, pour la première fois depuis la création du Mondial en 1930. Le Maroc est en demi-finale, chose inenvisageable au moment où les Lions de l’Atlas avaient foulé la terre qatarienne, avec juste des rêves en tête. Mais pour les hommes de Walid Regragui, c’est désormais la réalité.
« Nous savions qu’il fallait surmonter les défis du Maroc, ce que l’Espagne n’a pas fait, commentait le sélectionneur portugais Fernando Santos en conférence de presse. En seconde période, nous avons tenté de renverser la donne. Nous avons eu quatre ou cinq occasions et le facteur chance n’était pas de notre côté. Lors du temps additionnel, nous avons vu nos joueurs anxieux et il n’y a pas eu de réussite. » Après un premier tour fantastique, le Maroc s’est débarré de l’Espagne en huitièmes et aujourd’hui du Portugal en quarts.
« Nous avons changé les mentalités »
« Difficile de trouver les mots pour le moment, nous allons nous reposer et attendre la suite, déclare le portier marocain Yassine Bounou. Merci à tous nos joueurs qui ont été encore au niveau. Il ne faut me pincer, car je rêve. Aujourd’hui, nous pouvons affronter toutes les équipes du monde. Nous avons changé les mentalités. Nous avons fourni la plus grande performance sur la pelouse. »
« L’équipe a fait un travail fantastique, avec désir, avec passion. Nous avons profité de l’énergie du public, des bonnes vibrations. Il va falloir récupérer avant d’affronter une nouvelle grande équipe. C’est ça la Coupe du monde », glisse Walid Regragui, les larmes aux yeux, qui estime avoir fait plaisir à tout le continent africain.
« Je crois que l’on ne se rend pas compte de ce qui nous arrive. Nous sommes dans notre bulle, focalisés sur le prochain match. On veut aller le plus loin possible et on peut le faire », dit Selim Amallah, milieu offensif au Standard de Liège.
« On a joué avec notre cœur »
Alors que le Cameroun, la Tunisie et le Ghana sont sortis au premier tour, et le Sénégal en huitièmes, le Maroc a réussi à briser le plafond de verre, grâce notamment à Yacine Bounou, élu homme du match face aux Portugais. Sur cinq rencontres, le portier du FC Séville totalise quatre clean sheet. Il est vite entré dans son match en boxant une tête plongeante de Joao Félix, trouvé sur un coup franc de Bruno Fernandes dès la quatrième minute.
« C’est de la folie, c’est historique, tu joues au foot pour vivre des moments comme ça. On a montré que l’on a de la qualité et il ne faut plus avoir de complexe. Comme toutes les équipes africaines, on a joué avec notre cœur », commente le capitaine Romain Saïss, qui remercie lui aussi tous les supporters. Contre le Maroc, le Portugal, qui avait toujours marqué au moins un but lors de ses dix derniers matches de phase finale de Coupe du monde, n'a jamais trouvé la faille.
Les larmes de Cristiano Ronaldo, la tristesse de Pépé. Conséquences d’une équipe africaine qui a créé un exploit majeur au Qatar, pour la première fois depuis la création du Mondial en 1930. Le Maroc est en demi-finale, chose inenvisageable au moment où les Lions de l’Atlas avaient foulé la terre qatarienne, avec juste des rêves en tête. Mais pour les hommes de Walid Regragui, c’est désormais la réalité.
« Nous savions qu’il fallait surmonter les défis du Maroc, ce que l’Espagne n’a pas fait, commentait le sélectionneur portugais Fernando Santos en conférence de presse. En seconde période, nous avons tenté de renverser la donne. Nous avons eu quatre ou cinq occasions et le facteur chance n’était pas de notre côté. Lors du temps additionnel, nous avons vu nos joueurs anxieux et il n’y a pas eu de réussite. » Après un premier tour fantastique, le Maroc s’est débarré de l’Espagne en huitièmes et aujourd’hui du Portugal en quarts.
« Nous avons changé les mentalités »
« Difficile de trouver les mots pour le moment, nous allons nous reposer et attendre la suite, déclare le portier marocain Yassine Bounou. Merci à tous nos joueurs qui ont été encore au niveau. Il ne faut me pincer, car je rêve. Aujourd’hui, nous pouvons affronter toutes les équipes du monde. Nous avons changé les mentalités. Nous avons fourni la plus grande performance sur la pelouse. »
« L’équipe a fait un travail fantastique, avec désir, avec passion. Nous avons profité de l’énergie du public, des bonnes vibrations. Il va falloir récupérer avant d’affronter une nouvelle grande équipe. C’est ça la Coupe du monde », glisse Walid Regragui, les larmes aux yeux, qui estime avoir fait plaisir à tout le continent africain.
« Je crois que l’on ne se rend pas compte de ce qui nous arrive. Nous sommes dans notre bulle, focalisés sur le prochain match. On veut aller le plus loin possible et on peut le faire », dit Selim Amallah, milieu offensif au Standard de Liège.
« On a joué avec notre cœur »
Alors que le Cameroun, la Tunisie et le Ghana sont sortis au premier tour, et le Sénégal en huitièmes, le Maroc a réussi à briser le plafond de verre, grâce notamment à Yacine Bounou, élu homme du match face aux Portugais. Sur cinq rencontres, le portier du FC Séville totalise quatre clean sheet. Il est vite entré dans son match en boxant une tête plongeante de Joao Félix, trouvé sur un coup franc de Bruno Fernandes dès la quatrième minute.
« C’est de la folie, c’est historique, tu joues au foot pour vivre des moments comme ça. On a montré que l’on a de la qualité et il ne faut plus avoir de complexe. Comme toutes les équipes africaines, on a joué avec notre cœur », commente le capitaine Romain Saïss, qui remercie lui aussi tous les supporters. Contre le Maroc, le Portugal, qui avait toujours marqué au moins un but lors de ses dix derniers matches de phase finale de Coupe du monde, n'a jamais trouvé la faille.