L’offre de médiation entre le Sénégal et la Gambie du Président guinéen pour mettre fin à la crise entre les deux pays n’emporte pas l’adhésion des autorités de Dakar. Le Président Macky Sall a opposé une fin de non recevoir à la requête de Alpha Condé, en refusant d’envoyer ses ministres à Conakry. Mais aussi en indiquant qu’il appartenait uniquement à la Gambie de revenir sur sa décision de fermer les frontières, si elle décide de se raviser.
Ce n’est toujours pas le grand amour entre Dakar et Banjul. Pour recoller les morceaux entre le Sénégal et la Gambie, le chef de l’Etat guinéen a cru bon de jouer aux bons offices. Mais en vain, pour le moment, puisque l’initiative du Président Alpha Condé bute sur l’intransigeance de la partie sénégalaise. «Le Président Alpha Condé a parlé aux Présidents Macky Sall et Yahya Jammeh. Il leur a demandé d’envoyer leurs ministres respectifs en Guinée pour des discussions en vue de mettre fin aux tensions entre les deux pays», rapporte-t-on. Mais cette requête du chef de l’Etat guinéen va buter sur une fin de non recevoir du Président sénégalais. Macky Sall a en effet déclaré, annoncent nos sources, que «c’est la Gambie qui a déclenché les hostilités en décidant de fermer les frontières. Si elle décide de se raviser par rapport à cette décision, elle n’a qu’à rouvrir ses frontières». Mais le Président sénégalais ne s’est pas limité à cette déclaration puisqu’il estime qu’il n’a pas à envoyer ses ministres en Guinée dans le cadre d’une médiation. Macky Sall exige par contre que la Gambie envoie ses ministres à Dakar pour des discussions sur la crise qui prévaut entre les deux pays.
Jammeh veut un retour à la normale avant le Ramadan
Par ailleurs, le blocus de la Transgambienne est loin de faire les affaires du Président gambien et de son régime. N’en pouvant plus de continuer à faire face à cette situation difficile, la «terreur» de Banjul voudrait voir le conflit qui l’oppose à son voisin sénégalais arriver à son terme. Des sources indiquent que Yahya Jammeh a fini de constater que son pays est confronté à de sérieux problèmes d’approvisionnement découlant du blocus de la Transgambienne. Aussi, affiche-t-il sa ferme volonté à tourner cette page noire de l’histoire des relations entre les deux pays avant le début du mois béni du Ramadan.
La décision du gouvernement gambien de procéder à l’augmentation des tarifs de la traversée du fleuve par les camions sénégalais est à l’origine des tensions entre Dakar et Banjul. Ces tarifs sont ainsi passés de 4 000 francs la tonne de marchandises à 400 mille francs. Ce qui avait fini d’irriter les camionneurs sénégalais qui ont décidé de boycotter la Transgambienne et d’opter pour la voie de contournement en passant par Tambacounda, Vélingara et Kolda pour rallier le reste la Casamance. Une décision qui a eu des conséquences économiques en Gambie. Ce voisin du Sénégal peine toujours à sortir de la situation de galère qu’il vit depuis la mesure «malheureuse» qu’il a unilatéralement prise. Souffrant alors du boycott des camionneurs sénégalais, la Gambie a adressé une plainte à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
lequotidien.sn
Ce n’est toujours pas le grand amour entre Dakar et Banjul. Pour recoller les morceaux entre le Sénégal et la Gambie, le chef de l’Etat guinéen a cru bon de jouer aux bons offices. Mais en vain, pour le moment, puisque l’initiative du Président Alpha Condé bute sur l’intransigeance de la partie sénégalaise. «Le Président Alpha Condé a parlé aux Présidents Macky Sall et Yahya Jammeh. Il leur a demandé d’envoyer leurs ministres respectifs en Guinée pour des discussions en vue de mettre fin aux tensions entre les deux pays», rapporte-t-on. Mais cette requête du chef de l’Etat guinéen va buter sur une fin de non recevoir du Président sénégalais. Macky Sall a en effet déclaré, annoncent nos sources, que «c’est la Gambie qui a déclenché les hostilités en décidant de fermer les frontières. Si elle décide de se raviser par rapport à cette décision, elle n’a qu’à rouvrir ses frontières». Mais le Président sénégalais ne s’est pas limité à cette déclaration puisqu’il estime qu’il n’a pas à envoyer ses ministres en Guinée dans le cadre d’une médiation. Macky Sall exige par contre que la Gambie envoie ses ministres à Dakar pour des discussions sur la crise qui prévaut entre les deux pays.
Jammeh veut un retour à la normale avant le Ramadan
Par ailleurs, le blocus de la Transgambienne est loin de faire les affaires du Président gambien et de son régime. N’en pouvant plus de continuer à faire face à cette situation difficile, la «terreur» de Banjul voudrait voir le conflit qui l’oppose à son voisin sénégalais arriver à son terme. Des sources indiquent que Yahya Jammeh a fini de constater que son pays est confronté à de sérieux problèmes d’approvisionnement découlant du blocus de la Transgambienne. Aussi, affiche-t-il sa ferme volonté à tourner cette page noire de l’histoire des relations entre les deux pays avant le début du mois béni du Ramadan.
La décision du gouvernement gambien de procéder à l’augmentation des tarifs de la traversée du fleuve par les camions sénégalais est à l’origine des tensions entre Dakar et Banjul. Ces tarifs sont ainsi passés de 4 000 francs la tonne de marchandises à 400 mille francs. Ce qui avait fini d’irriter les camionneurs sénégalais qui ont décidé de boycotter la Transgambienne et d’opter pour la voie de contournement en passant par Tambacounda, Vélingara et Kolda pour rallier le reste la Casamance. Une décision qui a eu des conséquences économiques en Gambie. Ce voisin du Sénégal peine toujours à sortir de la situation de galère qu’il vit depuis la mesure «malheureuse» qu’il a unilatéralement prise. Souffrant alors du boycott des camionneurs sénégalais, la Gambie a adressé une plainte à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
lequotidien.sn