Longtemps dans le viseur de la justice depuis la chute du régime du PDS, Samuel Ahmet Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous Abdoulaye Wade, a été incarcéré ce jeudi après-midi à l’issue de son face-à-face avec le juge d’instruction dans l’affaire du projet West African Energy. Samuel Sarr n’en est pas à son premier démêlé judiciaire. Ses déboires remontent au jeudi 31 janvier 2013, lorsqu’il fut convoqué par la gendarmerie dans une affaire l’opposant à Cheikh Amar, président-directeur général d’EMG Universal Auto. Il lui était reproché de ne pas avoir intégralement remboursé une dette contractée auprès de ce dernier. Des dignitaires du PDS avaient alors contribué à compléter une somme de 160 millions FCFA due à Mbaye Guèye pour le sortir d’affaire.
En 2021, Samuel Sarr était de nouveau au centre d’un litige impliquant 2 milliards FCFA, toujours avec Cheikh Amar. Il avait été auditionné par la brigade de la Section de recherches le 25 novembre de la même année. Au cours de cette audition, il avait remis des documents affirmant qu’il n’avait fait que recouvrer les fonds pour un tiers mandaté, réfutant toute accusation de détournement.
Par ailleurs, il avait déclaré avoir agi sur mandat d’Abdoulaye Wade pour solliciter une aide financière auprès de Cheikh Amar. Selon les conseils de Sarr, bien que leur client ait récupéré les deux milliards pour le compte de Wade, il n’aurait pas retenu indûment les fonds. 2024 : L’année de la chute Malgré ses espérances de bénéficier d’une liberté sous contrôle judiciaire, Samuel Sarr a été placé en détention ce jeudi. Cette décision intervient alors qu’il avait déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye pour usurpation de fonction et délit de faux, espérant que cela pourrait influencer les juges.
Auditionné le 14 novembre, avant un déplacement à l’étranger, Samuel Sarr est revenu dans le cadre d’accusations graves d’abus de biens sociaux portant sur un montant de plus de 8 milliards FCFA. Ces charges ont conduit à son inculpation et à son placement en détention. Toutefois, en raison d’un état de santé jugé incompatible avec une incarcération classique, il a été transféré au pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec. Les avocats de Samuel Sarr – Mes Baboucar Cissé, Cheikh Ahmadou Ndiaye et Dionewar Soumaré – avaient introduit une demande de liberté provisoire, qui a été rejetée. Par ailleurs, Moustapha Ndiaye, auditionné le 17 novembre, avait exprimé son souhait de se retirer du projet West African Energy, une déclaration corroborée par le directeur général de la Senelec.
Cette saga judiciaire révèle les tensions autour de ce projet énergétique, où Samuel Sarr est au cœur d’accusations lourdes, le plaçant dans une position plus que délicate.
En 2021, Samuel Sarr était de nouveau au centre d’un litige impliquant 2 milliards FCFA, toujours avec Cheikh Amar. Il avait été auditionné par la brigade de la Section de recherches le 25 novembre de la même année. Au cours de cette audition, il avait remis des documents affirmant qu’il n’avait fait que recouvrer les fonds pour un tiers mandaté, réfutant toute accusation de détournement.
Par ailleurs, il avait déclaré avoir agi sur mandat d’Abdoulaye Wade pour solliciter une aide financière auprès de Cheikh Amar. Selon les conseils de Sarr, bien que leur client ait récupéré les deux milliards pour le compte de Wade, il n’aurait pas retenu indûment les fonds. 2024 : L’année de la chute Malgré ses espérances de bénéficier d’une liberté sous contrôle judiciaire, Samuel Sarr a été placé en détention ce jeudi. Cette décision intervient alors qu’il avait déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye pour usurpation de fonction et délit de faux, espérant que cela pourrait influencer les juges.
Auditionné le 14 novembre, avant un déplacement à l’étranger, Samuel Sarr est revenu dans le cadre d’accusations graves d’abus de biens sociaux portant sur un montant de plus de 8 milliards FCFA. Ces charges ont conduit à son inculpation et à son placement en détention. Toutefois, en raison d’un état de santé jugé incompatible avec une incarcération classique, il a été transféré au pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec. Les avocats de Samuel Sarr – Mes Baboucar Cissé, Cheikh Ahmadou Ndiaye et Dionewar Soumaré – avaient introduit une demande de liberté provisoire, qui a été rejetée. Par ailleurs, Moustapha Ndiaye, auditionné le 17 novembre, avait exprimé son souhait de se retirer du projet West African Energy, une déclaration corroborée par le directeur général de la Senelec.
Cette saga judiciaire révèle les tensions autour de ce projet énergétique, où Samuel Sarr est au cœur d’accusations lourdes, le plaçant dans une position plus que délicate.