Le Sénégal prévoit d'introduire la réciprocité des visas pour certains pays, une mesure annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko lors de sa Déclaration de politique générale ce vendredi à l'Assemblée nationale. Cette annonce, rapportée par L'Observateur, a suscité une vive réaction, particulièrement dans le secteur touristique de la Petite Côte. Boly Gueye, président du syndicat d'initiative du tourisme du département de Mbour et de la chaîne de valeur Compact/Yaatal, a exprimé ses réserves.
Dans une interview avec le journal du Groupe futurs médias, il a estimé que cette mesure n'était ni une priorité ni une urgence pour le pays. « Il n'est pas aujourd'hui préférable de mettre en place une mesure de réciprocité des visas, car nous sommes ceux qui demandons aux touristes de venir au Sénégal », a-t-il souligné, exprimant des craintes quant à l'impact de cette décision sur les objectifs de création d'emplois et de valorisation du secteur touristique.
Il a ajouté : « Bien sûr, nous pouvons payer des visas pour aller en France, mais c'est parce que nous cherchons des opportunités. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas encore suffisamment développés pour permettre cela à grande échelle. »
Selon lui, bien que la réciprocité des visas soit une idée envisageable, ce n'est pas le moment pour l'appliquer. Il recommande au Premier ministre d'attendre « 5 à 10 ans » avant d'introduire cette mesure. « D'ici là, je suis convaincu que le pays aura fait des progrès et qu’il n’y aura plus de problème à sa mise en œuvre », conclut-il.
Dans une interview avec le journal du Groupe futurs médias, il a estimé que cette mesure n'était ni une priorité ni une urgence pour le pays. « Il n'est pas aujourd'hui préférable de mettre en place une mesure de réciprocité des visas, car nous sommes ceux qui demandons aux touristes de venir au Sénégal », a-t-il souligné, exprimant des craintes quant à l'impact de cette décision sur les objectifs de création d'emplois et de valorisation du secteur touristique.
Il a ajouté : « Bien sûr, nous pouvons payer des visas pour aller en France, mais c'est parce que nous cherchons des opportunités. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas encore suffisamment développés pour permettre cela à grande échelle. »
Selon lui, bien que la réciprocité des visas soit une idée envisageable, ce n'est pas le moment pour l'appliquer. Il recommande au Premier ministre d'attendre « 5 à 10 ans » avant d'introduire cette mesure. « D'ici là, je suis convaincu que le pays aura fait des progrès et qu’il n’y aura plus de problème à sa mise en œuvre », conclut-il.