Le projet de loi de finances pour 2025 est fixé à 6395,1 milliards de FCfa, contre 7003,6 milliards en 2024. La croissance économique est attendue à 8,8 %, bien que le déficit budgétaire demeure élevé, avec une prévision de 7,08 % du PIB contre 11 % l’année précédente.
Si l’inflation baisse sous le seuil de 3 %, avec des projections à 1,9 %, les charges financières liées à la dette publique (intérêts et commissions) devraient atteindre 932,1 milliards de FCfa. Ce montant est en hausse par rapport aux 578,3 milliards inscrits dans la Loi de finances initiale (LFI) 2024 et aux 824 milliards prévus dans le projet de loi de finances rectificative 2024. Cela représente une augmentation de 108,08 milliards en valeur absolue, soit une progression de 13,1 % en valeur relative.
Le budget de 2025, qui sera examiné par l’Assemblée nationale dès le 14 décembre, prévoit des recettes fiscales de 4359,6 milliards de FCfa, en hausse de 179,6 milliards (+4,3 %) par rapport à la LFI 2024. À cela s’ajoutent 200 milliards de FCfa issus de tirages sur dons-projets, marquant une augmentation de 134,5 milliards par rapport aux prévisions de 2024, ainsi que 45 milliards de FCfa en dons budgétaires. Ces derniers correspondent principalement à un report de tirages attendus en 2024 sur la gestion 2025, conditionné par un éventuel nouvel accord avec le FMI.
Du côté des dépenses, les charges de la dette publique s’élèvent à 932,1 milliards de FCfa, contre 578,3 milliards dans la LFI 2024 et 824 milliards dans le budget rectificatif de la même année. Par ailleurs, les dépenses de personnel sont estimées à 1485,5 milliards de FCfa, en progression de 43,1 milliards (+3 %) par rapport à 2024.
L’une des priorités pour 2025 est de mettre en œuvre une stratégie visant à adopter une politique d’endettement plus durable et maîtrisée. Le déficit budgétaire est ainsi prévu à 7,08 % du PIB, contre 11 % en 2024, avec un objectif de réduction à 3 % d’ici 2027, en conformité avec les critères de convergence de l’UEMOA.
Le taux de croissance de 8,8 % escompté repose sur l’essor du pays en tant que producteur de pétrole, bien que le ralentissement des secteurs secondaire et tertiaire soit pris en compte. Le budget prévoit également une réserve de précaution d’environ 90 milliards de FCfa pour les investissements, conformément aux bonnes pratiques budgétaires.
Ce projet de loi s’inscrit dans une dynamique de transformation visant à jeter les bases d’une souveraineté économique, en ligne avec l’agenda « Sénégal 2050 », cadre stratégique dévoilé le 14 octobre 2024. Il s’adapte à un contexte économique, géopolitique et sécuritaire incertain, tout en affichant une volonté de rupture et d’adaptation aux priorités nationales. Présenté comme « un pari sur le présent et sur l’avenir », ce budget se veut ambitieux face aux défis actuels.
Avec le soleil
Si l’inflation baisse sous le seuil de 3 %, avec des projections à 1,9 %, les charges financières liées à la dette publique (intérêts et commissions) devraient atteindre 932,1 milliards de FCfa. Ce montant est en hausse par rapport aux 578,3 milliards inscrits dans la Loi de finances initiale (LFI) 2024 et aux 824 milliards prévus dans le projet de loi de finances rectificative 2024. Cela représente une augmentation de 108,08 milliards en valeur absolue, soit une progression de 13,1 % en valeur relative.
Le budget de 2025, qui sera examiné par l’Assemblée nationale dès le 14 décembre, prévoit des recettes fiscales de 4359,6 milliards de FCfa, en hausse de 179,6 milliards (+4,3 %) par rapport à la LFI 2024. À cela s’ajoutent 200 milliards de FCfa issus de tirages sur dons-projets, marquant une augmentation de 134,5 milliards par rapport aux prévisions de 2024, ainsi que 45 milliards de FCfa en dons budgétaires. Ces derniers correspondent principalement à un report de tirages attendus en 2024 sur la gestion 2025, conditionné par un éventuel nouvel accord avec le FMI.
Du côté des dépenses, les charges de la dette publique s’élèvent à 932,1 milliards de FCfa, contre 578,3 milliards dans la LFI 2024 et 824 milliards dans le budget rectificatif de la même année. Par ailleurs, les dépenses de personnel sont estimées à 1485,5 milliards de FCfa, en progression de 43,1 milliards (+3 %) par rapport à 2024.
L’une des priorités pour 2025 est de mettre en œuvre une stratégie visant à adopter une politique d’endettement plus durable et maîtrisée. Le déficit budgétaire est ainsi prévu à 7,08 % du PIB, contre 11 % en 2024, avec un objectif de réduction à 3 % d’ici 2027, en conformité avec les critères de convergence de l’UEMOA.
Le taux de croissance de 8,8 % escompté repose sur l’essor du pays en tant que producteur de pétrole, bien que le ralentissement des secteurs secondaire et tertiaire soit pris en compte. Le budget prévoit également une réserve de précaution d’environ 90 milliards de FCfa pour les investissements, conformément aux bonnes pratiques budgétaires.
Ce projet de loi s’inscrit dans une dynamique de transformation visant à jeter les bases d’une souveraineté économique, en ligne avec l’agenda « Sénégal 2050 », cadre stratégique dévoilé le 14 octobre 2024. Il s’adapte à un contexte économique, géopolitique et sécuritaire incertain, tout en affichant une volonté de rupture et d’adaptation aux priorités nationales. Présenté comme « un pari sur le présent et sur l’avenir », ce budget se veut ambitieux face aux défis actuels.
Avec le soleil