Dans un communiqué publié ce lundi, Serigne Mbacké Ndiaye, figure de l’opposition dite « constructive » et ancien ministre, a proposé une mesure audacieuse : la dissolution des collectivités territoriales pour organiser de nouvelles élections avant la fin de l’année 2024. Cette démarche vise, selon lui, à synchroniser les différents mandats électoraux et à mettre fin à une campagne électorale quasi permanente qui, selon lui, entrave le développement du pays.
Serigne Mbacké Ndiaye rappelle qu’avant 1988, les élections présidentielles, législatives et locales se déroulaient le même jour, favorisant une stabilité politique et une meilleure concentration des élus sur leurs missions. Il souligne que la séparation des consultations électorales, introduite en 1993 lorsque le mandat présidentiel est passé de cinq à sept ans, a engendré un climat de compétition politique constante. « Maintenant que tous les mandats (Président, Député et Maire) sont alignés, il faudrait dissoudre les collectivités territoriales pour organiser de nouvelles élections d’ici la fin de l’année 2024 », propose-t-il.
Un plaidoyer pour une gouvernance apaisée
L’ancien ministre estime qu’un pays ne peut se permettre de vivre en permanence sous la pression des campagnes électorales. Il appelle à un retour à un système où les élus, débarrassés des préoccupations électoralistes, pourraient se concentrer pleinement sur leurs responsabilités envers les populations. « Tel est mon avis, humblement », conclut-il dans son communiqué, appelant le Président de la République à initier cette réforme qu’il juge cruciale pour le Sénégal.
Une proposition qui suscite le débat
Cette suggestion risque de susciter des réactions contrastées dans le paysage politique. Si certains pourraient y voir une opportunité de rationaliser le processus électoral et de pacifier l’espace politique, d’autres y verront une proposition controversée, impliquant la dissolution d’institutions élues avant la fin de leur mandat. Reste à voir si son appel sera entendu et suscitera une réforme de fond dans la gestion des échéances électorales au Sénégal.
Serigne Mbacké Ndiaye rappelle qu’avant 1988, les élections présidentielles, législatives et locales se déroulaient le même jour, favorisant une stabilité politique et une meilleure concentration des élus sur leurs missions. Il souligne que la séparation des consultations électorales, introduite en 1993 lorsque le mandat présidentiel est passé de cinq à sept ans, a engendré un climat de compétition politique constante. « Maintenant que tous les mandats (Président, Député et Maire) sont alignés, il faudrait dissoudre les collectivités territoriales pour organiser de nouvelles élections d’ici la fin de l’année 2024 », propose-t-il.
Un plaidoyer pour une gouvernance apaisée
L’ancien ministre estime qu’un pays ne peut se permettre de vivre en permanence sous la pression des campagnes électorales. Il appelle à un retour à un système où les élus, débarrassés des préoccupations électoralistes, pourraient se concentrer pleinement sur leurs responsabilités envers les populations. « Tel est mon avis, humblement », conclut-il dans son communiqué, appelant le Président de la République à initier cette réforme qu’il juge cruciale pour le Sénégal.
Une proposition qui suscite le débat
Cette suggestion risque de susciter des réactions contrastées dans le paysage politique. Si certains pourraient y voir une opportunité de rationaliser le processus électoral et de pacifier l’espace politique, d’autres y verront une proposition controversée, impliquant la dissolution d’institutions élues avant la fin de leur mandat. Reste à voir si son appel sera entendu et suscitera une réforme de fond dans la gestion des échéances électorales au Sénégal.