Dans cette interview accordée à Enquête, le ministre de l’Éducation revient sur sa gestion de la crise scolaire. Serigne Mbaye Thiam, sans regret, assume tout. Il dit : «J’assume totalement ce que j’ai fait. Je l’ai fait au nom du gouvernement. Tout ce que j’ai fait, ce sont des décisions discutées, arrêtées au sein du gouvernement. Je les assume complètement.»
Quid de sa démission, réclamée par des syndicats d’enseignants ? Serigne Mbaye Thiam ne l’envisage même pas. D’abord parce qu’il n’entend pas lâcher ses troupes : «Je pense qu’il n’est pas courageux, en pleine crise, de quitter le bateau ou le cockpit de l’avion, ce n’est pas courageux. C’est ça mon attitude.» Ensuite, parce qu’il considère n’avoir rien à se reprocher : «Quels griefs portent ceux qui demandent ma démission ? Il faut que la personne échoue d’abord dans l’éducation. Si c’est l’instabilité dans le système éducatif.»
Le ministre de l’Éducation martèle : «Dans mes souvenirs, ce n’est seulement qu’en 2016-2017 que l’on est resté une année sans grève et débrayage. Donc ce n’est pas lié à un ministre, à un Président, à un Premier ministre ni à un ministre des Finances ou de la Fonction publique. Le fait de démissionner ne règle pas le problème parce qu’il y a eu d’autres à qui on a demandé leur démission. Ils ne sont plus là et les grèves continuent.»
Quid de sa démission, réclamée par des syndicats d’enseignants ? Serigne Mbaye Thiam ne l’envisage même pas. D’abord parce qu’il n’entend pas lâcher ses troupes : «Je pense qu’il n’est pas courageux, en pleine crise, de quitter le bateau ou le cockpit de l’avion, ce n’est pas courageux. C’est ça mon attitude.» Ensuite, parce qu’il considère n’avoir rien à se reprocher : «Quels griefs portent ceux qui demandent ma démission ? Il faut que la personne échoue d’abord dans l’éducation. Si c’est l’instabilité dans le système éducatif.»
Le ministre de l’Éducation martèle : «Dans mes souvenirs, ce n’est seulement qu’en 2016-2017 que l’on est resté une année sans grève et débrayage. Donc ce n’est pas lié à un ministre, à un Président, à un Premier ministre ni à un ministre des Finances ou de la Fonction publique. Le fait de démissionner ne règle pas le problème parce qu’il y a eu d’autres à qui on a demandé leur démission. Ils ne sont plus là et les grèves continuent.»