Les relations entre le régime sortant et l'actuel gouvernement restent tendues. Seydou Guèye, porte-parole de l’APR, invité du Jury du Dimanche sur Iradio 90.3, a évoqué « l'absence de dialogue, tout simplement ». Interrogé sur qui a rompu le dialogue en premier, il a répondu : « A-t-il jamais été initié ? C’est la question que je pose. Les relations étaient déjà assez tendues. Pour moi, la qualité d’un homme politique se mesure aux batailles qu’il gagne, mais celle d’un homme d’État se mesure à la paix qu’il construit. Or, avec les nouvelles autorités, nous ne sommes pas dans cette perspective ; l'offre qu'ils nous font est celle de l'affrontement et de la confrontation, ce qui n'est pas bon pour le Sénégal. Nous avons les moyens de faire autrement. Après avoir exercé des responsabilités et un engagement long pour le Sénégal, nous ne participerons jamais à ceux qui mettraient le pays en péril, qui menacent la cohésion nationale ou appellent à l'insurrection. »
Concernant les attentes de l'opposition vis-à-vis du régime actuel, Seydou Guèye a déclaré : « Nos attentes sont avant tout le respect du cadre régissant les relations entre le pouvoir et l’opposition. Nous avons accepté la volonté divine et l’avons félicitée en son temps. Nous avons pris nos responsabilités pour jouer notre rôle. Ce rôle n’est pas attribué par le pouvoir, mais par les Sénégalais qui nous ont dit de retourner dans l’opposition. Notre travail consiste à exercer le contre-pouvoir et à construire une alternative, car nous avons l’impression que le Sénégal d’aujourd’hui, avec ses nouvelles autorités, est un pays kidnappé. Les élections législatives doivent le libérer pour le bien de tous. »
Concernant les attentes de l'opposition vis-à-vis du régime actuel, Seydou Guèye a déclaré : « Nos attentes sont avant tout le respect du cadre régissant les relations entre le pouvoir et l’opposition. Nous avons accepté la volonté divine et l’avons félicitée en son temps. Nous avons pris nos responsabilités pour jouer notre rôle. Ce rôle n’est pas attribué par le pouvoir, mais par les Sénégalais qui nous ont dit de retourner dans l’opposition. Notre travail consiste à exercer le contre-pouvoir et à construire une alternative, car nous avons l’impression que le Sénégal d’aujourd’hui, avec ses nouvelles autorités, est un pays kidnappé. Les élections législatives doivent le libérer pour le bien de tous. »