Dans un entretien avec L’OBS, Sitor Ndour revient sur son séjour carcéral à Rebeuss où il a passé 45 jours. « La première nuit la plus difficile était le retour de parquet. Je suis revenu des élections législatives le lundi. Le procureur de la République m’a convoqué mardi. Et j’ai eu un retour de parquet. Le mercredi, le juge m’a placé sous mandat de dépôt. Mais je vous assure que le retour de parquet qui se fait au commissariat Central de Dakar est pire que le séjour carcéral à Rebeuss », a-t-il confié.
Il ajoute : « Les cellules n’ont ni matelas ni nattes. Nous dormions sur les carreaux. Et à l’intérieur de la cellule, il y a une toilette. Ensuite il y avait les cafards. Les insectes te foncent dessus à une vitesse extraordinaire. Et enfin il y avait de gros rats noirs qui pouvaient monter sur les grilles de la cellule. »
« Je me souviens quand on est arrivé en retour de parquet, on a commandé des sandwiches. Avec les jeunes qui étaient avec moi, j’ai souhaité me coucher au coin. Ils m’ont dit non Père, toi tu viens au milieu et nous on décale d’un mètre à gauche et à droite pour que tu sois à l’aise. J’ai compris que c’était pour me protéger contre les rats », poursuit-il.
Avant d’ajouter : « J’ai mené le combat contre les rats jusqu’au petit matin. D’ailleurs, c’est pourquoi, quand je suis arrivé au tribunal et que le juge m’a reçu, j’étais si fatigué qu’il a senti que je n’avais pas envie de parler. »
Quid de son premier séjour à Rebeuss ? « J’ai beaucoup dormi. Parce que j’étais trop fatigué d’abord. Aussi quand tu arrives à la prison, il y a une consultation médicale qu’on te fait immédiatement. Et durant cette consultation, on te donne des comprimés contenant du somnifère pour contrer le choc psychologique d’être en prison. Donc quand j’ai pris les médicaments, je me suis assoupi comme un bébé. Mais les jours suivants où je n’ai pas pris de somnifères, j’ai eu du mal à trouver le sommeil », a-t-il révélé.
Il ajoute : « Les cellules n’ont ni matelas ni nattes. Nous dormions sur les carreaux. Et à l’intérieur de la cellule, il y a une toilette. Ensuite il y avait les cafards. Les insectes te foncent dessus à une vitesse extraordinaire. Et enfin il y avait de gros rats noirs qui pouvaient monter sur les grilles de la cellule. »
« Je me souviens quand on est arrivé en retour de parquet, on a commandé des sandwiches. Avec les jeunes qui étaient avec moi, j’ai souhaité me coucher au coin. Ils m’ont dit non Père, toi tu viens au milieu et nous on décale d’un mètre à gauche et à droite pour que tu sois à l’aise. J’ai compris que c’était pour me protéger contre les rats », poursuit-il.
Avant d’ajouter : « J’ai mené le combat contre les rats jusqu’au petit matin. D’ailleurs, c’est pourquoi, quand je suis arrivé au tribunal et que le juge m’a reçu, j’étais si fatigué qu’il a senti que je n’avais pas envie de parler. »
Quid de son premier séjour à Rebeuss ? « J’ai beaucoup dormi. Parce que j’étais trop fatigué d’abord. Aussi quand tu arrives à la prison, il y a une consultation médicale qu’on te fait immédiatement. Et durant cette consultation, on te donne des comprimés contenant du somnifère pour contrer le choc psychologique d’être en prison. Donc quand j’ai pris les médicaments, je me suis assoupi comme un bébé. Mais les jours suivants où je n’ai pas pris de somnifères, j’ai eu du mal à trouver le sommeil », a-t-il révélé.