Sokhna Aïda Diallo a décidé d’attaquer l’arrêté N°001226/Dmb du préfet de Mbour qui l’interdisait, le mardi 06 octobre 2020, de tenir à Médinatou Salam son ‘‘Magal’’. Ce, afin qu'il soit rapporté. C'est ce qu'a appris iGfm.
Les avocats de la veuve de Cheikh Béthio Thioune ont déposé leurs recours ce vendredi. Me Khoureychi Bâ, joint par iGfm, explique: «Il y a deux arrêtés très restrictifs pris à l’occasion du Gamou et du Magal. Les effets se sont estompés parce que nous sommes plus dans la période. Mais, puisque ce sont des injustices, il faut qu’elles disparaissent de l’ordonnancement juridique», explique l’avocat constitué par Sokhna Aïda Diallo.
De plus, la veuve de Cheikh Béthio Thioune organise une manifestation chez elle ce samedi. Et les robes noires ne souhaitent pas qu’elle fasse l’objet, encore une fois, de telles types de mesures. «Ce sont des recours en annulation. C’est une citoyenne qui a le droit de recevoir dans son domicile les gens de son choix, le droit de propriété, de circulation, d’aller et de venir, la liberté de culte aussi.»
L'objectif visé
Avec cette procédure, Sokhna Aïda Diallo et ses avocats veulent que ce arrêté soit rapportés ou annulés. «Le ministre de l’Intérieur est interpellé mais aussi la gendarmerie. Nous avons fait le dépôt à la préfecture de Mbour pour le recours gracieux et au ministère de l’Intérieur hier pour le recours hiérarchique.» Pour mieux comprendre, le recours hiérarchique permet d’annuler la mesure et le recours gracieux permet au préfet de revenir sur la décision.
«Même si on dit que les effets se sont estompés, ce sont des actes juridiques qui restent dans l’ordonnancement juridique du pays, il faut qu’on annule ça. C’est une violation extrêmement grave de la constitution des droits constitutionnelles des libertés publiques et individuelles», précise Me Bâ.
L'arrêté en question
Pour rappel, dans son arrêté N° 001226/Dmb du 4 octobre 2020, le préfet de Mbour avait notifié à la veuve de cheikh Bathio Thioune ceci: «Madame, Par lettre rappelée en référence, vous m'informez de votre intention de tenir, le mardi 06 octobre 2020, à Médinatou Salam, une manifestation appelée ‘‘Magal’’. En retour, je porte à votre connaissance que les renseignements dont je dispose font état de menaces réelles d'infiltration, de sabotage et de risques certains de confrontation. Par conséquent, pour des raisons évidentes de sécurité liées à l'impératif de préservation de l'ordre et de la quiétude, cette manifestation ne peut, en aucun cas, se tenir sur la voie publique.»
Il avait aussi précisé dans le document que: «Au cas où elle doit être organisée dans votre domicile, comme vous l'avez envisagé, au cours de nos échanges dans mon bureau le 03 octobre 2020, je vous invite au respect des prescriptions ci-après : se garder de tout débordement sur la voie publique, quel que soit sa forme: rassemblements, attroupements, processions, tentes, bâches, parking, espaces cuisine, entre autres ; bannir toute forme de sonorisation, notamment les chants, le tam-tam, les haut-parleurs, la musique, etc. ; limiter le nombre de participants, afin d'éviter les accidents liés à la bousculade.»
Les avocats de la veuve de Cheikh Béthio Thioune ont déposé leurs recours ce vendredi. Me Khoureychi Bâ, joint par iGfm, explique: «Il y a deux arrêtés très restrictifs pris à l’occasion du Gamou et du Magal. Les effets se sont estompés parce que nous sommes plus dans la période. Mais, puisque ce sont des injustices, il faut qu’elles disparaissent de l’ordonnancement juridique», explique l’avocat constitué par Sokhna Aïda Diallo.
De plus, la veuve de Cheikh Béthio Thioune organise une manifestation chez elle ce samedi. Et les robes noires ne souhaitent pas qu’elle fasse l’objet, encore une fois, de telles types de mesures. «Ce sont des recours en annulation. C’est une citoyenne qui a le droit de recevoir dans son domicile les gens de son choix, le droit de propriété, de circulation, d’aller et de venir, la liberté de culte aussi.»
L'objectif visé
Avec cette procédure, Sokhna Aïda Diallo et ses avocats veulent que ce arrêté soit rapportés ou annulés. «Le ministre de l’Intérieur est interpellé mais aussi la gendarmerie. Nous avons fait le dépôt à la préfecture de Mbour pour le recours gracieux et au ministère de l’Intérieur hier pour le recours hiérarchique.» Pour mieux comprendre, le recours hiérarchique permet d’annuler la mesure et le recours gracieux permet au préfet de revenir sur la décision.
«Même si on dit que les effets se sont estompés, ce sont des actes juridiques qui restent dans l’ordonnancement juridique du pays, il faut qu’on annule ça. C’est une violation extrêmement grave de la constitution des droits constitutionnelles des libertés publiques et individuelles», précise Me Bâ.
L'arrêté en question
Pour rappel, dans son arrêté N° 001226/Dmb du 4 octobre 2020, le préfet de Mbour avait notifié à la veuve de cheikh Bathio Thioune ceci: «Madame, Par lettre rappelée en référence, vous m'informez de votre intention de tenir, le mardi 06 octobre 2020, à Médinatou Salam, une manifestation appelée ‘‘Magal’’. En retour, je porte à votre connaissance que les renseignements dont je dispose font état de menaces réelles d'infiltration, de sabotage et de risques certains de confrontation. Par conséquent, pour des raisons évidentes de sécurité liées à l'impératif de préservation de l'ordre et de la quiétude, cette manifestation ne peut, en aucun cas, se tenir sur la voie publique.»
Il avait aussi précisé dans le document que: «Au cas où elle doit être organisée dans votre domicile, comme vous l'avez envisagé, au cours de nos échanges dans mon bureau le 03 octobre 2020, je vous invite au respect des prescriptions ci-après : se garder de tout débordement sur la voie publique, quel que soit sa forme: rassemblements, attroupements, processions, tentes, bâches, parking, espaces cuisine, entre autres ; bannir toute forme de sonorisation, notamment les chants, le tam-tam, les haut-parleurs, la musique, etc. ; limiter le nombre de participants, afin d'éviter les accidents liés à la bousculade.»