Sommet de la Francophonie : Célébration de la Langue Française, Symbole d'Unité et d'Ouverture Culturelle

Dimanche 6 Octobre 2024

La 19e édition du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s’est ouverte hier à Villers-Cotterêts, près de Paris. Ce fut l’occasion pour la Tunisie, qui assurait la présidence de l’organisation, de passer le témoin à la France pour les deux années à venir.

PARIS – La ville historique de Villers-Cotterêts, située à 80 km de Paris et symbole de la langue française, a accueilli hier le 19e sommet de l’OIF, rassemblant des chefs d'État et de gouvernement venus des cinq continents. Le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a représenté le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. La Tunisie, après deux ans à la tête de l’organisation, a cédé la présidence à la France, qui dirigera la Francophonie jusqu’en 2026.

Villers-Cotterêts, lieu où François Ier a posé les bases de l’unité nationale à travers la langue française, est aujourd’hui un centre dédié à l’histoire et à l’enseignement de cette langue, a rappelé le Président français Emmanuel Macron. Il a qualifié le château restauré de la ville de "patrimoine rabelaisien en perpétuelle innovation", associant savoir et créativité, avec une pointe d’humour intemporel. La Francophonie, qui regroupe aujourd’hui plus de 88 États membres sur les cinq continents, est un espace d’influence diplomatique permettant, selon Macron, de construire un universel partagé, réinventé, et de relever les défis contemporains.

Lors de l’ouverture du sommet, le Président Macron a rendu hommage aux pères fondateurs de l’OIF : Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba, Amani Diori, et le Prince Sihanouk, qui ont institué cette rencontre en 1970 à Niamey, au Niger. Il a souligné l’importance de perpétuer cet héritage, et a salué le Professeur Souleymane Bachir Diagne pour sa récente œuvre, décrivant l’un des principes fondamentaux de la Francophonie : l’universalité. Une universalité, selon Macron, décentrée, plurielle, respectueuse, et fondée sur la reconnaissance des cultures et des peuples.

Le sommet, qui s’achève aujourd’hui, verra l’adhésion de nouveaux États membres, renforçant ainsi les valeurs de la Francophonie. Avant de se séparer, les dirigeants de l’OIF devraient également s’accorder sur la nécessité de promouvoir un espace numérique sûr et de confiance au sein de la communauté francophone.
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