La polémique enflait depuis deux semaines : à Londres, la ministre chargée de la lutte contre la corruption a présenté sa démission, mardi 14 janvier. Tulip Siddiq est soupçonnée d'avoir bénéficié financièrement de la position de sa tante, qui n'est autre que Sheikh Hasina, l'ancienne Première ministre bangladaise, chassée du pouvoir par la rue en août 2024. Elle a été citée dans des enquêtes pour corruption au Bangladesh visant l'ex-cheffe de l'exécutif.
Depuis le début du mois de janvier, les soupçons de corruption s'accumulaient contre Tulip Siddiq au Royaume-Uni. La secrétaire d'État aux services financiers, ministre en charge de l'anti-corruption, est aussi la nièce de la Première ministre bangladaise déchue, Sheikh Hasina.
La députée travailliste aurait résidé dans des propriétés londoniennes appartenant à sa tante ou à ses alliés. Elle aurait ensuite contribué à la conclusion d'un accord entre le Bangladesh et la Russie sur la construction d'une centrale nucléaire. Enfin, Tulip Siddiq est citée dans des documents actuellement examinés par la justice bangladaise au sujet d'une allocation illégale de terres près de Dakka, ainsi qu'une autre concernant un possible détournement de cinq milliards de dollars.
La semaine dernière, Tulip Siddiq, 42 ans, avait elle-même saisi le gendarme de l'éthique gouvernementale. Selon ce dernier, elle n'a pas enfreint le code ministériel : pas de conflit d'intérêt et pas d'infraction financière, même si elle aurait pu se montrer plus vigilante. Le conseiller recommandait d'ailleurs au Premier ministre, Keir Starmer, de prendre en compte cet épisode avant d'attribuer de nouvelles responsabilités à l'élue.
Dans sa lettre de démission présentée mardi 14 janvier, Tulip Siddiq souligne son innocence, mais regrette que sa situation soit devenue une « distraction » pour le débat politique. C'est le deuxième départ ministériel en un mois et demi dans l'équipe du travailliste Keir Starmer pour des raisons de transparence et d'éthique. Fin novembre, la ministre des Transports, Louise Haigh, a également quitté la barque, accusée d'avoir déclaré à tort le vol de son portable professionnel à la police en 2013.
Depuis le début du mois de janvier, les soupçons de corruption s'accumulaient contre Tulip Siddiq au Royaume-Uni. La secrétaire d'État aux services financiers, ministre en charge de l'anti-corruption, est aussi la nièce de la Première ministre bangladaise déchue, Sheikh Hasina.
La députée travailliste aurait résidé dans des propriétés londoniennes appartenant à sa tante ou à ses alliés. Elle aurait ensuite contribué à la conclusion d'un accord entre le Bangladesh et la Russie sur la construction d'une centrale nucléaire. Enfin, Tulip Siddiq est citée dans des documents actuellement examinés par la justice bangladaise au sujet d'une allocation illégale de terres près de Dakka, ainsi qu'une autre concernant un possible détournement de cinq milliards de dollars.
La semaine dernière, Tulip Siddiq, 42 ans, avait elle-même saisi le gendarme de l'éthique gouvernementale. Selon ce dernier, elle n'a pas enfreint le code ministériel : pas de conflit d'intérêt et pas d'infraction financière, même si elle aurait pu se montrer plus vigilante. Le conseiller recommandait d'ailleurs au Premier ministre, Keir Starmer, de prendre en compte cet épisode avant d'attribuer de nouvelles responsabilités à l'élue.
Dans sa lettre de démission présentée mardi 14 janvier, Tulip Siddiq souligne son innocence, mais regrette que sa situation soit devenue une « distraction » pour le débat politique. C'est le deuxième départ ministériel en un mois et demi dans l'équipe du travailliste Keir Starmer pour des raisons de transparence et d'éthique. Fin novembre, la ministre des Transports, Louise Haigh, a également quitté la barque, accusée d'avoir déclaré à tort le vol de son portable professionnel à la police en 2013.