Le groupe Advens d’Abbas Jaber ne voit pas d’un bon œil la nomination de Pape Dieng à la tête de l’entreprise dont il est jusque-là le propriétaire légal. Ce, même s’il a conclu un accord de cession avec l’État du Sénégal. « L’opération aurait été en effet réalisée sans la présence des représentants d’Advens, pourtant juridiquement toujours propriétaire de l’entreprise », rapporte Jeune Afrique dans sa dernière livraison, une information reprise par Enquête ce lundi.
Au-delà de la question de la nomination de Pape Dieng à la tête de la Suneor, le journal panafricain souligne la querelle entre Advens et l’État du Sénégal à propos des causes de la faillite de l’entreprise. Chacun rejette la responsabilité sur l’autre, selon l’hebdomadaire.
Le groupe de Jaber pointe « de mauvais choix étatiques : le plafonnement des prix des huiles végétales importées, l’invasion de l’huile de palme, la concurrence chinoise, le poids des intermédiaires ».
L’État pour sa part, soutient qu’Advens n’a réalisé que 50 % des investissements promis dans le cadre de la cession, comme l’avait souligné un rapport de l’Inspection générale d’État, et qu’en quittant la Suneor, le groupe a laissé une dette de 55 milliards.
Jeune Afrique informe que malgré ses divergences, les deux parties n’entendent pas engager une bataille judiciaire. L’État voulant attirer au plus vite des investisseurs, Advens souhaitant un règlement du solde que lui doit le gouvernement sénégalais.
Au-delà de la question de la nomination de Pape Dieng à la tête de la Suneor, le journal panafricain souligne la querelle entre Advens et l’État du Sénégal à propos des causes de la faillite de l’entreprise. Chacun rejette la responsabilité sur l’autre, selon l’hebdomadaire.
Le groupe de Jaber pointe « de mauvais choix étatiques : le plafonnement des prix des huiles végétales importées, l’invasion de l’huile de palme, la concurrence chinoise, le poids des intermédiaires ».
L’État pour sa part, soutient qu’Advens n’a réalisé que 50 % des investissements promis dans le cadre de la cession, comme l’avait souligné un rapport de l’Inspection générale d’État, et qu’en quittant la Suneor, le groupe a laissé une dette de 55 milliards.
Jeune Afrique informe que malgré ses divergences, les deux parties n’entendent pas engager une bataille judiciaire. L’État voulant attirer au plus vite des investisseurs, Advens souhaitant un règlement du solde que lui doit le gouvernement sénégalais.