Le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), Dr Malick Diop, a démenti vendredi les informations faisant état d’une interdiction de la mangue sénégalaise dans l’Union européenne.
‘’Nos exportations de mangue n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque interdiction en Europe’’, a réfuté le Dr Diop, dans des propos rapportés par un communiqué rendu public, en réaction à une rumeur sur une fermeture du marché de l’UE et des USA à la mangue sénégalaise.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le docteur Malick Diop explique que pour les Etats Unis, ‘’la seule contrainte que nous avons est liée à l’exigence de fumigation (traitement chimiques contre les mouches de fruits) qui est une pratique non encore utilisée par le Sénégal’’. D’ailleurs, s’empresse-t-il de préciser, le Sénégal n’exporte pas encore de mangue aux Etats-Unis.
"Ce qui s’est réellement passé, c’était que la plupart des pays, dont le Sénégal, avaient reçu des notifications suite à des interceptions notées sur la qualité sanitaire de certains [lots] envoyés en 2016’’, a-t-il rectifié.
Il rappelle à cet égard qu’une telle procédure est ‘’tout à fait admise d’ailleurs, puisque de telles pratiques impliquent une réponse rapide par la communication d’un nouveau plan de lutte impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur’’.
Diop a signalé l’organisation dans ce sens, par la Direction de la protection des végétaux (DPV), d’un atelier de partage et de sensibilisation sur le nouveau dispositif de contrôle, avec beaucoup d’innovations. Il cite à, cet effet, la présence des inspecteurs phytosanitaires dans les centres de conditionnement et l’obligation pour chaque exportateur de s’enregistrer au niveau d’une base de données.
Ce nouveau dispositif a été communiqué à la partie européenne, et les opérations d’exportations se déroulent comme souhaitées. Entre jeudi et vendredi,’’ nos services techniques ont instruit et délivré plus d’une trentaine de certificats d’origine pour la mangue principalement exportée vers l’Europe (France, Hollande, Espagne, Belgique, Allemagne)’’, a-t-il indiqué.
Selon une étude, au 30 septembre 2017, le volume total des exportations de mangues s’élevait à 17 168 tonnes toutes destinations confondues (Europe, sous-région et autres destinations,) contre 15 048 tonnes à la même date en 2015 et 16 704 tonnes en 2016. Ces ventes à l’extérieur représentent 10 milliards de francs CFA.
Pour la campagne d’exportation 2017, 12 902 tonnes (75%) de mangue ont été expédiées vers l’Union européenne, contre 10 029 tonnes en 2016, constituant une hausse en comparaison avec les trois dernières campagnes d’exportation.
De 2000 à 2017, les volumes exportés vers l’UE ont été multipliés par 16 en 18 campagnes, à un taux de croissance moyen annuelle de 19%, de 2000 à 2017.
En dehors de l’Europe, 4 266 tonnes de mangue ont été expédiées, dont 3 011 tonnes exportées vers la Mauritanie et le Maroc (18%), et 1 255 tonnes vers le Ghana (7%).
ASP
‘’Nos exportations de mangue n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque interdiction en Europe’’, a réfuté le Dr Diop, dans des propos rapportés par un communiqué rendu public, en réaction à une rumeur sur une fermeture du marché de l’UE et des USA à la mangue sénégalaise.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le docteur Malick Diop explique que pour les Etats Unis, ‘’la seule contrainte que nous avons est liée à l’exigence de fumigation (traitement chimiques contre les mouches de fruits) qui est une pratique non encore utilisée par le Sénégal’’. D’ailleurs, s’empresse-t-il de préciser, le Sénégal n’exporte pas encore de mangue aux Etats-Unis.
"Ce qui s’est réellement passé, c’était que la plupart des pays, dont le Sénégal, avaient reçu des notifications suite à des interceptions notées sur la qualité sanitaire de certains [lots] envoyés en 2016’’, a-t-il rectifié.
Il rappelle à cet égard qu’une telle procédure est ‘’tout à fait admise d’ailleurs, puisque de telles pratiques impliquent une réponse rapide par la communication d’un nouveau plan de lutte impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur’’.
Diop a signalé l’organisation dans ce sens, par la Direction de la protection des végétaux (DPV), d’un atelier de partage et de sensibilisation sur le nouveau dispositif de contrôle, avec beaucoup d’innovations. Il cite à, cet effet, la présence des inspecteurs phytosanitaires dans les centres de conditionnement et l’obligation pour chaque exportateur de s’enregistrer au niveau d’une base de données.
Ce nouveau dispositif a été communiqué à la partie européenne, et les opérations d’exportations se déroulent comme souhaitées. Entre jeudi et vendredi,’’ nos services techniques ont instruit et délivré plus d’une trentaine de certificats d’origine pour la mangue principalement exportée vers l’Europe (France, Hollande, Espagne, Belgique, Allemagne)’’, a-t-il indiqué.
Selon une étude, au 30 septembre 2017, le volume total des exportations de mangues s’élevait à 17 168 tonnes toutes destinations confondues (Europe, sous-région et autres destinations,) contre 15 048 tonnes à la même date en 2015 et 16 704 tonnes en 2016. Ces ventes à l’extérieur représentent 10 milliards de francs CFA.
Pour la campagne d’exportation 2017, 12 902 tonnes (75%) de mangue ont été expédiées vers l’Union européenne, contre 10 029 tonnes en 2016, constituant une hausse en comparaison avec les trois dernières campagnes d’exportation.
De 2000 à 2017, les volumes exportés vers l’UE ont été multipliés par 16 en 18 campagnes, à un taux de croissance moyen annuelle de 19%, de 2000 à 2017.
En dehors de l’Europe, 4 266 tonnes de mangue ont été expédiées, dont 3 011 tonnes exportées vers la Mauritanie et le Maroc (18%), et 1 255 tonnes vers le Ghana (7%).
ASP