En mai 2013, une vidéo montrant un djihadiste syrien en train d'éviscérer un soldat et de croquer son coeur avait suscité une vague de condamnations. Le monde découvrait les pires horreurs de cette guerre et le visage d'«Abou Sakkar».
Ce cruel djihadiste a été tué par un groupe rebelle rival, selon les affirmations ce mercredi d'une ONG.
Connu sous son nom de guerre «Abou Sakkar», cet ex-rebelle avait rejoint il y a un an le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des rebelles «ont abattu par balles Khaled al-Hamad, connu sous le nom d'Abou Sakkar, qui était un commandant militaire d'Al-Nosra dans la province d'Idleb», dans le nord-ouest, indique l'Observatoire. «Il a été tué lors d'un règlement de compte entre Al-Nosra, en position dominante dans cette province, et d'autres groupes islamistes», selon le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
En mai 2013, une vidéo le montrant en train de commettre les pires atrocités sur un soldat du régime avait suscité une indignation planétaire. L'homme avait présenté son acte comme une vengeance contre les exactions du régime. A l'époque, «Abou Sakkar» combattait au sein d'une brigade rebelle de l'Armée syrienne libre (ASL) dans la province centrale de Homs.
Cinq ans de conflit et plus de 270 000 morts
Commencé en mars 2011 comme une révolte pacifique contre le pouvoir de Bachar al-Assad, la crise syrienne s'était graduellement aggravée en un conflit armé à la suite de la répression implacable du régime. De nombreux rebelles s'étaient radicalisés et les organisations des droits de l'Homme ont accusé les parties en conflit de commettre des atrocités. «Il y a malheureusement beaucoup d'Abou Sakkar en Syrie», a noté Rami Abdel Rahmane.
Cinq ans après le début du conflit, cette guerre a fait plus de 270 000 morts et un million de blessés. Au total,13,5 millions de Syriens, 50 % de la population du pays, ont été affectés par le conflit, selon l’ONU. Avec 4,8 millions de personnes, les Syriens représentent le plus important contingent de réfugiés au monde. La moitié se trouve en Turquie dans des camps de réfugiés, le quart au Liban, plus de 600.000 sont en Jordanie et des centaines de milliers de Syriens ont fui vers l'Europe, ce qui a provoqué la crise des migrants.
Ce cruel djihadiste a été tué par un groupe rebelle rival, selon les affirmations ce mercredi d'une ONG.
Connu sous son nom de guerre «Abou Sakkar», cet ex-rebelle avait rejoint il y a un an le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des rebelles «ont abattu par balles Khaled al-Hamad, connu sous le nom d'Abou Sakkar, qui était un commandant militaire d'Al-Nosra dans la province d'Idleb», dans le nord-ouest, indique l'Observatoire. «Il a été tué lors d'un règlement de compte entre Al-Nosra, en position dominante dans cette province, et d'autres groupes islamistes», selon le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
En mai 2013, une vidéo le montrant en train de commettre les pires atrocités sur un soldat du régime avait suscité une indignation planétaire. L'homme avait présenté son acte comme une vengeance contre les exactions du régime. A l'époque, «Abou Sakkar» combattait au sein d'une brigade rebelle de l'Armée syrienne libre (ASL) dans la province centrale de Homs.
Cinq ans de conflit et plus de 270 000 morts
Commencé en mars 2011 comme une révolte pacifique contre le pouvoir de Bachar al-Assad, la crise syrienne s'était graduellement aggravée en un conflit armé à la suite de la répression implacable du régime. De nombreux rebelles s'étaient radicalisés et les organisations des droits de l'Homme ont accusé les parties en conflit de commettre des atrocités. «Il y a malheureusement beaucoup d'Abou Sakkar en Syrie», a noté Rami Abdel Rahmane.
Cinq ans après le début du conflit, cette guerre a fait plus de 270 000 morts et un million de blessés. Au total,13,5 millions de Syriens, 50 % de la population du pays, ont été affectés par le conflit, selon l’ONU. Avec 4,8 millions de personnes, les Syriens représentent le plus important contingent de réfugiés au monde. La moitié se trouve en Turquie dans des camps de réfugiés, le quart au Liban, plus de 600.000 sont en Jordanie et des centaines de milliers de Syriens ont fui vers l'Europe, ce qui a provoqué la crise des migrants.